Le CSEM (Centre suisse d'électronique et de microtechnique), à Neuchâtel, a augmenté ses revenus l'an dernier à 89,2 millions de francs, contre 87,5 millions en 2019, malgré un contexte défavorable lié à la situation sanitaire. Les effectifs ont été augmentés de 5% ou de l'équivalent de 27 emplois supplémentaires.
«Malgré la situation sanitaire qui a bouleversé durement le monde économique et social en 2020, le CSEM a tenu le cap financier et technologique, mobilisant ses forces et innovant sans relâche, afin de remplir sa mission fondamentale de soutien à l'industrie», a indiqué vendredi l'institution. Le centre a conservé un volume de projets industriels «très élevé» et a collaboré avec 225 entreprises en 2020.
Succès technologiques
«La croissance générale s'est maintenue, avec un rythme toutefois légèrement moins soutenu que les années précédentes en raison du Covid-19», a précisé le CSEM. L'établissement a rappelé que l'année a été marquée par plusieurs succès technologiques, et en particulier par le lancement de la première montre solaire connectée T-Touch Connect Solar de Tissot, co-développée avec le CSEM.
En marge des mandats de recherche et de développement, le centre a continué de s'investir dans le soutien à la numérisation des entreprises.
Le CSEM a rappelé que l'exercice a été marqué par l'annonce du départ de Mario El-Khoury, qui a piloté l'institution pendant 11 ans, ainsi que la désignation de son successeur, Alexandre Pauchard, «qui entend poursuivre dans la direction tracée par son prédécesseur». Il a déclaré être «optimiste pour 2021». (ATS)