Au milieu de toutes les catastrophes naturelles ou moins naturelles, une bonne nouvelle, l’art devient une mine d’or. Picasso, Basquiat, Schmutz, Turner, Matisse, doublent, triplent, quintuplent leur valeur virtuelle. Regardez au fond de votre garage, des fois qu’il s’y cache dans la poussière, derrière les pneus d’hiver, un Modigliani aux yeux bleus. Abandonné, à l’époque des misères parisiennes, par le grand-père flambeur. De la peinture sur de la toile, bonne pour la déchetterie. Des paquets de millions. Et dire que Van Gogh est mort les poches vides.
Un effet du changement climatique, l’art flambe. Paris brûle-t-il? Pompiers, priorité au Louvre et à la Joconde. New York n’est rien, le Moma est tout. Pareil pour Madrid et le Prado, la galerie des offices à Florence, Lausanne et le Mudac, place de la gare. Tout peut disparaître, sauf l’art. L’idée est intéressante, cependant elle arrive un peu tard. Le climat hésite encore entre l’or et le dollar.
