Des soldats suisses pour assurer le maintien de la paix en Ukraine
SonntagsBlick: L'armée suisse pourrait dans un délai de neuf à douze mois mettre à disposition 200 soldats pour une mission de la paix dans la zone frontalière entre l'Ukraine et la Russie en cas d'accord de trêve entre les deux belligérants, déclare dans le SonntagsBlick son chef Thomas Süssli. Il rappelle qu'il faut distinguer les missions de renforcement de la paix des missions de maintien de la paix. Dans le premier cas, la paix est imposée par les armes et la Suisse n'y participe pas, ajoute-t-il. Pour que la Suisse envoie des soldats, il faut un cessez-le-feu et le déploiement d'une force de maintien de la paix de l'ONU. «Si nous recevons le mandat de participer à une mission, nous élaborerons un concept de formation pour entraîner nos soldats et les préparer à l'engagement. Ensuite, nous commencerons à recruter et à entraîner les membres de l'armée», explique le commandant de corps.
F-35: risque de surcoût pouvant aller jusqu’à 20%
NZZ am Sonntag: Il y a un risque que le gouvernement américain répercute sur la Suisse les surcoûts de l'avion de combat F-35, dont l'armée suisse a acquis 36 exemplaires, révèle la NZZ am Sonntag. Les Etats-Unis ont certes garanti un prix d'achat fixe à la Suisse, mais il n'existe aucune garantie juridique à ce sujet, affirme le Contrôle fédéral des finances (CDF). L'armée de l'air américaine table sur une hausse des coûts pouvant aller jusqu'à 20% par avion d'ici à 2029. «Je peux difficilement imaginer que [le président américain Donald] Trump fasse payer l'avion suisse au contribuable américain», déclare dans le journal la présidente de la commission de la politique de sécurité du Conseil national, Priska Seiler Graf (PS/ZH). Dans le contrat signé en 2022, la Suisse s'engageait à acheter 36 F-35A pour six milliards de francs.
Selon Public Eye, un vêtement sur sept arrivé par les airs en Suisse
Le Matin Dimanche: Les aéroports suisses sont submergés de colis venus de Chine, constate Le Matin Dimanche. Selon un pointage réalisé par Public Eye à la fin de l'année 2024, un vêtement sur sept achetés en Suisse arrivait par les airs à cette date. «Les importations directes de cette 'mode aérienne' ont littéralement explosé en 2023 et 2024, atteignant un niveau record l'automne dernier», indique dans le journal David Hachfeld travaillant pour l'ONG. Plus de 2000 tonnes de textiles, vêtements ou chaussures sont déchargées chaque mois dans les aéroports de Suisse, plus du double des quantités reçues un an auparavant, d'après les données des douanes. Les trois quarts de ces articles proviennent de Chine, précise Public Eye. En cause, le succès de sites comme Shein ou Temu qui vendent des articles à des prix cassés. (ATS)