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Les tests Covid payants, mais pas pour les entreprises

Dès ce lundi 11 octobre, les tests de dépistage du coronavirus seront facturés. Les moins de 16 ans font partie des exceptions aux côtés des écoles et des sociétés qui mènent des tests répétés.

Si la majorité de la population est favorable à l'obligation de payer, l'UDC et les milieux économiques en particulier s'y opposent.
Keystone
Si la majorité de la population est favorable à l'obligation de payer, l'UDC et les milieux économiques en particulier s'y opposent.
10 octobre 2021, 15h04
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Toute personne qui passe un test Covid devra le payer de sa poche dès lundi. Seuls les moins de 16 ans et les personnes vaccinées pour la première fois ne sont pas concernés par cette nouvelle mesure.

Les tests répétés dans les écoles et dans les entreprises resteront gratuits. Si la majorité de la population est favorable à l'obligation de payer, l'UDC et les milieux économiques en particulier s'y opposent.

Un sondage réalisé par Tamedia et 20 Minuten à la fin du mois de septembre a montré que les jeunes étaient les moins favorables aux tests payants.

Les plus de 16 ans risquent en effet de souffrir du fait qu'ils devront puiser davantage dans leur porte-monnaie s'ils veulent sortir. Depuis le 13 septembre, un certificat Covid est déjà obligatoire pour entrer dans les restaurants, les théâtres, les salles de concert, les cinémas ainsi que pour tous les loisirs en salle, sportifs compris.

A la mi-septembre, le groupe parlementaire de l'UDC au Parlement fédéral s'était opposé à des tests obligatoires dans une motion, à laquelle se sont joints des représentants des Verts, du PS et du Centre. L'argument principal: les personnes à faibles revenus seraient les plus durement touchées. Et surtout, la restauration et l'hôtellerie continueraient de payer le prix fort.

"Les tests n'immunisent pas les gens"

Le Conseil fédéral est passé à l'"offensive vaccinale" le 1er octobre: les 150 millions de francs suisses que le Conseil fédéral veut y consacrer sont "un très bon investissement", selon le ministre de la santé Alain Berset. Surtout si l'on considère les 50 millions de francs que la Confédération consacre chaque semaine aux tests, alors que "ceux-ci n'immunisent personne".

Cette "offensive vaccinale" repose sur plusieurs piliers: une semaine nationale de vaccination, une augmentation de 50 à 220 bus de vaccination pour un accès à bas seuil, et un nouveau service avec environ 1700 conseillers formés pour des entretiens individuels.

Entreprises encouragées

Le Conseil fédéral veut également inciter les entreprises et les institutions à effectuer des tests régulièrement. Malgré l'ampleur de cette offensive, une décision de vaccination négative serait "bien sûr respectée".

L'idée, que M. Berset lui-même a qualifiée de "non conventionnelle" - le versement de 50 francs pour chaque nouvelle personne disposée à se faire vacciner sous la forme d'un bon - a été rejetée par les cantons. Ce n'est pas une bonne incitation, selon eux.

Certificat obligatoire dans les stations de ski

Le secteur du tourisme a besoin de pouvoir planifier à long terme, en offrant la meilleure sécurité sanitaire possible. Certaines stations de ski ont d'ores et déjà annoncé leur exigence du certificat Covid pour dévaler leurs pistes enneigées. (ATS)