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Covid-19: "Omicron encore très minoritaire en Suisse", observe Virginie Masserey

Les cantons rendront leur décision sur le durcissement des mesures proposées par le Conseil fédéral en vue d'une dégradation de la situation sanitaire. Les personnes âgées sont toujours les plus hospitalisées.

Omicron reste pour le moment "très minoritaire" en Suisse, a déclaré mardi la cheffe de section à l'OFSP Virginie Masserey devant la presse.
Keystone
Omicron reste pour le moment "très minoritaire" en Suisse, a déclaré mardi la cheffe de section à l'OFSP Virginie Masserey devant la presse.
14 décembre 2021, 18h00
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Le Conseil fédéral a mis en consultation vendredi deux variantes: imposer la règle des 2G et le port du masque à tous les espaces intérieurs ou fermer certains établissements. Les cantons se prononceront mardi sur le durcissement des mesures proposées par le Conseil fédéral. Il tiendra ensuite une conférence de presse en fin de semaine.

Covid-19: "Omicron encore très minoritaire en Suisse", observe Virginie Masserey

Le canton de Fribourg soutient la variante 1 du Conseil fédéral

Fribourg approuve le principe de mesures plus strictes contre le Covid-19, selon la variante 1 du Conseil fédéral. Mais il rejette des propositions comme l’enseignement à distance dans les universités et hautes écoles, la règle du 2G plus test ou l’obligation de télétravail.

Le Conseil d’Etat a livré mardi dans un communiqué ses positions par rapport à la consultation lancée vendredi par le Conseil fédéral, en lien avec l'accélération de la 5e vague en Suisse. Il estime globalement qu’il est impératif d’endiguer la circulation du virus et de réduire le nombre des infections et des hospitalisations.

Le canton soutient ainsi la règle des 2G (certification avec mention vacciné ou guéri) dans les lieux où il est possible d’imposer le port du masque et/ou l’obligation de s’asseoir, l’obligation du port du masque dans les écoles dès le secondaire II et l’introduction éventuelle de l’obligation du port du masque dès la 5H.

L'exécutif est aussi favorable à la limitation à un seul test du régime de dépistage actuellement applicable aux personnes vaccinées ou guéries lors de leur entrée en Suisse. Il s'oppose en revanche à la fermeture des hautes écoles, au vu de l’impact très fort de l'enseignement à distance sur la qualité et la santé mentale.

Encourager le télétravail

Le Conseil d'Etat est contre le télétravail obligatoire, préférant un "fort" encouragement, et la limitation à 5 personnes dans le cadre privé lorsqu’il y a une personne non-immunisée, le canton pouvant se rallier à un plafond de 10, en partant du principe que les enfants de moins de 16 ans ne devraient pas compter dans les personnes non-immunisées.

Le gouvernement dit non par ailleurs à la règle des 2G plus dans les lieux où il n'est pas possible d’imposer le port du masque et/ou l’obligation de s’asseoir, à la fermeture des lieux où il n’est pas possible d’imposer le port du masque. Au final, le canton soutient la variante 1 du Conseil fédéral, sans la règle des 2G+tests.

Cette dernière est décrite par l'exécutif fribourgeois comme "insoutenable économiquement et pas compréhensible pour les personnes vaccinées". En outre, le Conseil d’Etat demande que le Conseil fédéral continue d’accorder des soutiens financiers aux différents milieux touchés par les mesures à prendre.

La Suisse recommande les deux doses pour les enfants de 5 à 11 ans

L'Office fédéral de la santé publique et la Commission fédérale pour les vaccinations recommandent la vaccination avec deux doses pour les enfants âgés de 5 à 11 ans. La recommandation vaut en particulier pour les enfants atteints d'une maladie chronique. La recommandation se fonde sur l'autorisation, par Swissmedic, du vaccin à ARNm de Pfizer/BioNTech.

Dès que le vaccin sera disponible, les parents ou les représentants de l'autorité parentale qui le souhaitent pourront faire vacciner leur enfant après une pesée des avantages et des risques sur le plan individuel.

La recommandation de l'OFSP et de la CFV vaut en particulier pour les enfants de cette tranche d'âge qui sont déjà fortement atteints dans leur santé en raison d'une maladie chronique. Elle vaut également en priorité pour les enfants qui ont des contacts étroits avec des adultes vulnérables vivant dans le même foyer, par exemple si ceux-ci ne peuvent pas se protéger par la vaccination en raison d'une immunodéficience.

Enfin, la vaccination est aussi particulièrement recommandée aux enfants de cette tranche d'âge qui sont guéris du Covid-19 et qui ont eux-mêmes des problèmes de santé ou des contacts étroits avec des personnes vulnérables atteintes d'immunodéficience ne pouvant pas se protéger par la vaccination. Pour ces enfants, une dose de vaccin est suffisante. Actuellement, aucune vaccination n'est recommandée pour les autres enfants guéris du Covid-19.

Vaccin spécialement développé

Les enfants âgés de 5 à 11 ans seront exclusivement vaccinés avec la formulation spéciale de Comirnaty développée pour eux et approuvée par Swissmedic vendredi dernier. Comme d'ordinaire, Pfizer livrera les doses de ce vaccin dans les trois à quatre semaines suivant l'autorisation. Ces vaccins seront ainsi disponibles en Suisse à partir de début janvier 2022.

La vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans est gratuite. Le financement et la facturation seront effectués de la même manière que pour les adultes. La Suisse a commandé suffisamment de doses pour pouvoir vacciner les enfants de cette tranche d'âge.

Les cantons décident et communiquent à partir de quand et où les parents peuvent inscrire leur enfant pour la vaccination.

Avec les mesures mises en consultation vendredi, le Conseil fédéral dit se préparer à réagir à une nouvelle dégradation de la situation sanitaire. "Il est important de freiner la circulation du variant Delta au vu de l'occupation élevée des lits en soins intensifs et des incertitudes liées au nouveau variant Omicron. Cela doit permettre de diminuer la pression sur les hôpitaux", indique le gouvernement.

Omicron encore minoritaire en Suisse

Omicron reste pour le moment "très minoritaire" en Suisse, a déclaré mardi la cheffe de section à l'OFSP Virginie Masserey devant la presse. Les nouvelles infections doivent toutefois diminuer afin de faire face à ce variant, très contagieux, qui va inévitablement se répandre.

Pour ce faire, "on ne sait pas si les mesures en place vont suffire ou si des mesures supplémentaires seront nécessaires", a-t-elle ajouté. Pour l'heure, il est primordial d'agir en respectant les mesures d'hygiène en place.

Au CHUV, des patients vaccinés doivent reporter leur opération pour accueillir des patients non vaccinés

Le CHUV à Lausanne a annulé ou reporté toutes les opérations non urgentes depuis vendredi dernier, ce qui correspond à environ la moitié du programme opératoire habituel, selon le chef du Département de chirurgie Nicolas Demartines. Dans ce contexte, il reconnaît par exemple qu'annuler des opérations chez des patients vaccinés pose un problème éthique.

Concrètement, l'annulation d'opérations dites électives concerne "des patients qui ne sont pas en urgence vitale, c'est-à-dire la chirurgie plastique, l'orthopédie ou les hernies par exemple", a expliqué mardi le médecin-chef dans la Matinale de la RTS. Cela ne touche donc pas les opérations cardiaques, neurochirurgicales et oncologiques où il n'y a pas d'alternatives, a-t-il précisé.

Il rappelle au passage que chaque fois que l'on repousse une opération pour un cancer, la survie des patients diminuera de semaine en semaine. Il cite aussi l'exemple d'un patient récemment opéré d'un cancer du rectum avec la pose d'une poche qui n'a pas pu être refermée ensuite faute de place à l'hôpital.

Autre exemple: "On a annulé le programme de dons vivants du rein, parce qu'on n'avait pas la place. Mais on sait qu'on va péjorer la fonction rénale des patients qui attendent une transplantation".

M. Demartines ne cache pas une certaine frustration, partagée par ses équipes, face à la situation actuelle. "On doit annuler des opérations chez des patients vaccinés contre le Covid pour pouvoir accueillir les patients non vaccinés qui ont attrapé le Covid", fait-il remarquer.

Et selon lui, "cela pose aussi un problème éthique". "On parle toujours de solidarité. Mais où est la solidarité pour les patients qui sont vaccinés, qui ont tout fait juste et qui doivent reporter leurs opérations alors qu'ils en ont besoin?", s'interroge-t-il.

"Curieusement, ces patients-là, on les entend beaucoup moins que les antivax, c'est la majorité silencieuse, même si évidemment ils ne sont pas contents. Ils ont peur et ils sont frustrés", observe encore le médecin. Il dit d'ailleurs recevoir régulièrement des lettres et des téléphones de patients inquiets.

"Equation extrêmement difficile"

Malgré ce contexte, le chef du Département de chirurgie du CHUV insiste sur le fait qu'il n'est pas question de faire de différence entre les patients vaccinés et non vaccinés. "Il est tout à fait clair qu'on va soigner tout le monde, complètement indépendamment du statut vaccinal. C'est notre mission et notre métier de médecin", affirme-t-il.

"Mais on doit aussi défendre les intérêts des patients qui ont besoin d'interventions chirurgicales importantes. C'est cette équation qui est extrêmement difficile à mener psychologiquement dans les hôpitaux aujourd'hui", souligne le spécialiste.

Le choix se fait "de la manière la plus collégiale possible entre les chefs de chirurgie et ce basé sur les urgences médicales". "Pour la première semaine, cela a très bien fonctionné entre collègues pour déterminer les priorités", relève-t-il.

Les équipes médico-soignantes sont fatiguées et frustrées. Il y a beaucoup de burn-out, témoigne-t-il. Il y a beaucoup de départs dans les soins intensifs, dans les urgences et dans les blocs opératoires. C'est un phénomène que l'on ne retrouve pas seulement en Suisse mais dans de nombreux pays, selon son expérience.

Les infections diminuent

La Suisse compte mardi 8163 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). le nombre de cas est en baisse. Il n'est toutefois pas encore sûr que ce ralentissement soit réel, a déclaré la cheffe de section à l'OFSP Virginie Masserey devant la presse.

Hospitalisations en hausse

Le nombre d'hospitalisations continue lui d'augmenter. Et ce sont toujours les personnes âgées qui sont le plus touchées par les hospitalisations. Bien que l'incidence soit la plus élevée chez les moins de 20 ans, en particulier les 6-11 ans, ce groupe d'âge est en comparaison peu concerné par les hospitalisations. On déplore 24 décès supplémentaires et 155 malades ont été hospitalisés. Durant les dernières 24 heures, les résultats de 48'374 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 16,87%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 122'082, soit 1401,73 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,11.

Le variant Omicron correspond à 2,5% des variants du coronavirus séquencés ou examinés dans les laboratoires sur sept jours, avec un délai de deux semaines environ. Seule une petite proportion des cas recensés en Suisse fait l'objet d'un séquençage. Il est notamment mené sur les malades du coronavirus provenant d'un pays d'Afrique australe et sur les proches de ces personnes.


Covid-19: "Omicron encore très minoritaire en Suisse", observe Virginie Masserey

Les patients Covid-19 occupent 35,30% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 80,70%.

66,49% de la population du pays sont entièrement vaccinés.

L'évolution est bonne, a ajouté Virginie Masserey. La semaine dernière, ce sont environ 30'000 personnes qui ont eu leur 1ère dose de vaccin, soit 4000 de plus que la semaine précédente. Et un million de personnes ont reçu leur dose de rappel. Soit 47,33% des personnes âgées de 65 ans et plus ont déjà reçu une dose de rappel. "Avec ce rappel, nous réaugmentons le taux d'anticorps et la protection contre des évolutions graves de la maladie", a précisé la cheffe de section.

Depuis le début de la pandémie, 1'143'521 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 13'690'087 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 11'475 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 37'214.

Le pays dénombre par ailleurs 59'126 personnes en isolement et 39'799 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine.

Covid-19: "Omicron encore très minoritaire en Suisse", observe Virginie Masserey

Le vaccin Pfizer protège à 70% des cas graves d'Omicron

Le vaccin du laboratoire américain Pfizer est globalement moins efficace contre Omicron. Il protège cependant à 70% contre les cas sévères, selon une étude présentée mardi et réalisée en Afrique du Sud, qui a détecté le nouveau variant en novembre.

De nombreuses incertitudes planent sur la nature de cette nouvelle forme du Covid-19. Selon les premières observations des scientifiques, elle est plus contagieuse, mais le nombre inhabituellement élevé de mutations qu'elle présente soulève de nombreuses craintes sur sa capacité à résister aux vaccins.

L'étude élaborée par la première assurance maladie privée du pays, Discovery, avec les scientifiques du Conseil sud-africain de la recherche médicale (SAMRC), se base sur les résultats de 78'000 tests PCR obtenus entre le 15 novembre et le 7 décembre.

"La double dose du vaccin Pfizer montre une efficacité de 70% dans la réduction des hospitalisations", a déclaré lors d'une conférence de presse en ligne le président de Discovery, Ryan Noach. Le vaccin était auparavant efficace à 93% contre les cas sévères.

De manière générale "l'efficacité du vaccin est sensiblement réduite avec un nombre élevé de contaminations brèves chez les personnes vaccinées", a-t-il poursuivi. L'étude montre une efficacité à 33% contre le risque de contamination, avec un nombre élevé de réinfections, contre 80% contre le précédent variant dominant Delta.

Mais "la gravité des cas est de 25% inférieure à ceux de la première vague" de pandémie l'an dernier, a souligné le Dr Cheryl Cohen, de l'Institut national des maladies transmissibles (NICD), qui a participé à l'étude.

Les marchés asiatiques se méfient d'Omicron, l'Europe rebondit

Les places européennes reprenaient de la vigueur dans les premiers échanges : Paris prenait 0,51%, Londres 0,6%, Francfort 0,3% et Zurich 0,19% vers 10h07. En Asie, le ton a été plus négatif, dans le sillage des baisses aux Etats-Unis et en fin de séance européenne lundi: Tokyo a perdu 0,73%, les places chinoises étant également dans le rouge. Si l'actualité économique dominante sur les marchés reste les réunions d'une vingtaine de banques centrales dans le monde, les préoccupations sanitaires ne sont jamais loin. Lundi, le "ton anxiogène" du gouvernement britannique sur la montée des contaminations a participé au retournement des marchés, envoyant les indices dans le rouge, selon l'analyste de CMC Markets Michael Hewson.

Rappel des mesures mises en consultation

-Première variante: 2G et masque obligatoire

La première variante prévoit la mise en place à grande échelle de la règle dite 2G pour les espaces intérieurs. Seules les personnes vaccinées ou guéries (geimpt und genesen en allemand) pourraient entrer dans les restaurants et les espaces de culture, de sport ou de loisirs. L'accès ne serait plus possible avec un simple test négatif.

Cette mesure permettrait de réduire drastiquement le risque épidémiologique. Chez les personnes vaccinées ou guéries, une infection ne conduit généralement pas à des complications et ne nécessite pas une hospitalisation.

Cette variante laisse toutes les activités ouvertes pour les personnes qui ne risquent pas d'être gravement atteintes ou de finir à l'hôpital ou aux soins intensifs, a expliqué Alain Berset.

2G+ si le port du masque n'est pas possible: vacciné et testé ou guéri et testé

Cette mesure serait accompagnée de l'obligation de porter un masque et de consommer assis. Si ce n'est pas possible, comme dans les bars, les discothèques ou pour les répétitions de choeurs ou de fanfares, il faudrait présenter un test Covid négatif en plus de la preuve d'une vaccination ou d'une guérison ("2G+").

Les établissements ou manifestations soumis à la règle des 2G peuvent appliquer volontairement cette règle. Cela leur permettrait de renoncer à l'obligation du port du masque et de consommer assis.

Pour les manifestations en extérieur réunissant plus de 300 personnes, la règle des 3G reste valable.


-Seconde variante: Bars et restaurants fermés

La seconde variante prévoit elle aussi l'introduction de la règle des 2G et du port du masque. Les lieux où le port du masque n'est pas possible, comme les restaurants, les fitness, les bars ou les discothèques, seraient fermés. Il ne serait plus possible de manger ou de boire dans les enceintes sportives closes.

Les activités sportives ou culturelles en intérieur seraient autorisées, mais avec un masque. Elles sont également possibles pour les enfants et les adolescents jusqu'à seize ans.

Durant sa séance, le Conseil fédéral a aussi discuté de fermetures plus larges. Celles-ci pourraient concerner tous les espaces intérieurs des établissements sportifs, culturels ou de loisirs, les salons professionnels ou grand public, ainsi que manifestations en intérieur.

Les enseignants demandent des mesures coordonnées dans les écoles

Le syndicat des enseignants romands (SER) et son équivalent alémanique demandent à la Confédération et aux cantons d'introduire de manière uniforme des tests répétitifs en série dans les classes. Les deux faîtières exigent aussi le port du masque où cela est épidémiologiquement pertinent. Le SER et Lehrerinnen und Lehrer Schweiz (LCH) réclament également dans un communiqué publié mardi des capteurs de CO2 et des filtres à air ou des ventilations dans les salles de classe. Les mesures doivent être coordonnées dans tous les cantons et prescrites par la Confédération, selon les deux syndicats, pour qui les mesures uniformes ont fait leurs preuves au cours des derniers mois. Même si les cantons sont responsables de l'éducation et des systèmes scolaires, la santé des enfants et des jeunes doit être une préoccupation nationale et gérée en conséquence, d'après le communiqué. "Si des mesures sont imposées au niveau national pour les restaurants, les magasins, les musées et autres lieux fermés, elles doivent également être imposées aux bâtiments scolaires", comparent le SER et LCH. La qualité de l'enseignement diminue en raison des quarantaines qui augmentent ces dernières semaines. Les deux faîtières relèvent que les remplaçants sont déjà "tous en place" et que les absences et les défaillances imprévisibles "poussent les écoles aux limites du possible".

La Commission de la santé publique du National opposée aux fermetures

La commission de la santé publique du National appelle le Conseil fédéral à renoncer à la fermeture des restaurants, des bars, des discothèques et des piscines couvertes. Elle a refusé par 13 voix contre 9 cette variante mise en consultation vendredi par le gouvernement.

La commission accepte "tout au plus" la variante 2G, selon laquelle l'accès par exemple aux établissements culturels, aux installations de sport et de loisirs, aux restaurants et aux bars est réservé aux personnes vaccinées ou guéries. Par contre, aucun test ne pourra être exigé (2G+) et le port du masque ne sera pas obligatoire, indiquent les services du Parlement. Dans le même temps, la commission recommande instamment l'utilisation du certificat Covid-19 pour les réunions privées, au sein de la famille ou entre amis, qui se tiennent dans des espaces clos et rassemblent plus de cinq personnes.

Elle exhorte en outre le Conseil fédéral à prendre des mesures visant à réduire les contacts, par exemple dans les transports publics et les écoles. Elle appelle de ses voeux "des directives claires" à l'intention des cantons concernant les tests à réaliser dans les classes primaires et secondaires lorsqu'un premier cas positif est déclaré.(ATS)

Les mesures d'entrée en Suisse devraient légèrement être allégées

Les voyageurs bloqués à l'étranger en raison d'un test PCR positif devraient pouvoir embarquer s'ils peuvent prouver qu'ils ont guéri du Covid dans les 30 derniers jours et présentent un test antigénique négatif datant de moins de 24 heures. Cette mesure, en consultation, répond à un flou autour des personnes guéries mais testées positives, constaté ces derniers jours. Actuellement, seuls les voyageurs présentant un test PCR négatif sont autorisés à rentrer en Suisse. Or, il arrive que des personnes guéries se retrouvent avec un test PCR positif plusieurs semaines après avoir contracté la maladie. Elles risquent alors d'être bloquées à l'étranger.

Pas de congé pour les recrues le week-end avant Noël

Les militaires qui effectuent leur service long devront rester en caserne le week-end précédant Noël afin de ne pas compromettre les vacances de fin d'année. Cette mesure figure dans une réglementation mise en place au début du mois pour limiter la propagation du virus au sein de l'armée.

Les militaires en service voient ainsi également leur rayon de sortie limité depuis le 6 décembre et certains bataillons d'infanterie leur possibilité de congé réduite, selon le site de l'Armée suisse. La situation doit être réévaluée à la mi-décembre.

Plus de 80 soldats déployés pour aider quatre cantons

Plus de 80 militaires seront engagés en appui des cantons du Jura, du Valais, de Fribourg et de Neuchâtel dès le début de la semaine prochaine. Près de 300 militaires se sont portés volontaires auprès de l'armée, mais celle-ci dit manquer de personnel spécifiquement pour les soins.

Pour l'heure, six soldats sont déployés dans le canton du Jura et trois en Valais, a indiqué mardi lors du point de presse Raynald Droz, chef d'état-major du commandement des Opérations.

Mais d'autres prestations sont en phase de préparation. Ainsi, un détachement de 22 militaires affectés à la vaccination et aux soins hospitaliers sera envoyé dans le canton du Jura. Trente militaires se rendront dans le canton de Fribourg pour les mêmes raisons. Ils seront huit dans le canton de Neuchâtel et 17 en Valais. La période d'engagement est limitée à 30 jours mais peut-être renouvelée.

"Jusqu'à ce jour, 300 militaires se sont annoncés pour un engagement volontaire", a encore relevé M. Droz. "Il nous manque du personnel spécifiquement dans les soins, surtout pour la Suisse romande", a toutefois ajouté le brigadier.(ATS)


Faux carnets de vaccination à Appenzell Rhodes-Extérieures

Des faux carnets de vaccination ont été découverts dans le canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures. Douze personnes devront répondre de falsification de documents et d'obtention frauduleuse d'un faux certificat. Douze carnets de vaccination, prétendument effectuée en Allemagne, se sont révélés être des faux, a indiqué mardi la chancellerie du canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures. Ils ont été repérés par le service de certification de l'état-major cantonal. Les falsifications ont été signalées à d'autres services cantonaux, à l'Office fédéral de la santé publique et à la police. Sur les douze personnes démasquées pour avoir utilisé ces faux certificats, trois sont domiciliées dans le canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures et neuf dans d'autres cantons. Les faux certificats ont été invalidés.