29 juillet 2018, 9h06
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En ce mois de juillet, le vaste hangar de 800 m2 à Genève est calme. Une légère odeur d'eau-de-vie flotte dans l'air. Penché sur des bidons remplis de cerises, Nicolas Bloch laisse sortir l'air en détachant le couvercle, tandis que des hirondelles des cheminées dessinent des figures sous la toiture. Selon la chaleur, la fermentation dure de dix jours à deux mois. "Plus elle est lente, plus l'arôme ressort", relève-t-il.
Ce Genevois de 37 ans, licencié en philosophie et détenteur d'un ...
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