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Pour Genève Aéroport, «l’été s’est finalement plutôt très bien passé»

[VIDÉO] André Schneider, directeur général de la plateforme est l’invité de «Be to B», l’émission réalisée par LFM TV et «L’Agefi».

Le directeur de Genève Aéroport André Schneider a constaté une forte demande de vols, supérieure à l'offre.
Media One
Le directeur de Genève Aéroport André Schneider a constaté une forte demande de vols, supérieure à l'offre.
12 septembre 2022, 17h00
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L’invité: André Schneider

Sa fonction: Directeur général

Son entreprise: Genève Aéroport

🔴 L’aéroport de Genève annonçait en juin se préparer à un été difficile. Au final, les mois de juillet et août «se sont plutôt très bien passés», annonce dans «Be to B» son directeur général, André Schneider. Le trafic a presque retrouvé son niveau d’avant la pandémie, et l’aéroport a pu «assez bien limiter l’impact sur les passagers» des problèmes rencontrés par d’autres plateformes aéroportuaires, notamment.

🔴 André Schneider a constaté une forte demande de vols, supérieure à l'offre, ce qui a «frustré» une partie des voyageurs. Cette demande est-elle là pour durer ou s’agit-il juste d’un effet de rattrapage? C’est «la grande question que tout le monde se pose dans l’industrie», note le directeur.

🔴 La reprise permet en tout cas à Genève Aéroport de tourner la page des pertes des années Covid, 88,9 millions de francs en 2021 et 129,5 millions en 2020. «Je dirais, sans vouloir ou sans pouvoir divulguer de choses exactes, [que nous sommes] très rassurés. Même dans le scénario le moins bon que l’on peut prévoir, nous serons dans les chiffres noirs», prévoit-il. L’aéroport commence à rembourser l’emprunt de 300 millions contracté il y a deux ans pour passer la crise. André Schneider s’attend même à retrouver le niveau d’endettement d’avant la crise dès 2028, et non plus 2030 comme initialement anticipé.

🔴 Ce redressement s’explique notamment par la stratégie décidée au moment de la pandémie, détaille le directeur. Plutôt que de licencier un grand nombre de ses quelque 1000 employés pour limiter ses pertes financières, l’aéroport a préféré garder les ressources humaines qui lui permettent aujourd’hui de profiter de la reprise. Ailleurs en Europe, d’autres aéroports ont dû limiter le trafic passagers, faute de personnel.

🔴 Le récent changement de présidence de l’aéroport, Pierre Bernheim ayant finalement succédé à Corine Moinat au terme d’une crise de gouvernance, n’a pas d’impact sur la stratégie de l’infrastructure, assure son directeur. Qui rappelle que le nouveau président était déjà vice-président.

🔴 André Schneider se projette aussi dans 20 ans: «On n’émettra plus de CO2, on aura réduit le bruit largement au-delà des valeurs de l’an 2000.» Il s’attend par ailleurs à une stabilisation du trafic.