19 octobre 2020, 17h55
Partager
Port du masque obligatoire dans les locaux du Credit Suisse dès ce lundi. C’est une des premières conséquences au sein des banques des recommandations du Conseil fédéral annoncées dimanche. Il n'est pas nécessaire de le porter une fois à son poste de travail si une distance sociale de deux mètres est garantie. Actuellement, plus de la moitié des employés sur les 16.000 en Suisse travaillent à domicile, une organisation qui est recommandée, selon un porte-parole.
Chez UBP, les 1100 collaborateurs (équivalent temps plein, dont 850 à Genève) n’ont jamais réintégré les bureaux à 100%. «Au plus nous étions jusqu’à deux tiers, avec un système de rotation strict mis en place», précise au téléphone un porte-parole de la banque, qui se décrit comme une des banques privées suisses les plus prudentes. Les règles de distanciation sociale sont respectées depuis leur mise en place au printemps avec deux mètres entre les bureaux, le port du masque est obligatoire lors de déplacements. Au siège genevois de la banque, la capacité d’accueil des salles de réunion ou de repos a été limitée.
Le port du masque est également obligatoire dans les locaux du groupe Edmond de Rothschild, depuis plusieurs semaines. «Nous en fournissons deux par jour pour chacun de nos employés, à qui nous mettons à disposition du gel, des lingettes, un thermomètre si besoin», précise par téléphone Jean-Christophe Pernollet, directeur des risques, du juridique et de la conformité chez Edmond de Rothschild. En Suisse, les 750 employés se répartissent globalement à égalité entre le présentiel et le travail à la maison. Et Jean-Christophe Pernollet de détailler: «Les fonctions commerciales, dont font partie nos banquiers et nos commerciaux en gestion d’actifs et qui étaient de retour sur site, ont dû repasser en système de rotation la semaine dernière. Notre organisation interne est prête pour une situation extrême de 95% de collaborateurs en télétravail, même si c’est une situation que ni nous ni nos collaborateurs ne souhaitons revivre.»
La task force de Mirabaud se réunira ce mardi. Elle discutera la question de rendre ou non le port du masque obligatoire dans les bureaux. «Plutôt que de réinventer une politique, nous nous référons aux autorités des pays concernés. En Suisse, nous demandons à nos collaborateurs de se référer aux consignes de l’OFSP», précise au téléphone, Camille Vial, Managing Partner de Mirabaud, où une proportion de 60 à 65% de ses 700 collaborateurs (dont la moitié à l’étranger) se rendent au bureau et de 35 à 40% sont connectés à la maison.
Lombard Odier aussi annoncera des mesures, qui iront dans la direction d’une augmentation du pourcentage de collaborateurs en télétravail.
Le groupe Pictet fonctionne avec un taux de télétravail et de présence sur site de 50% en moyenne depuis juillet, ce qui, grâce à un système de rotation, permet à chaque collaborateur de revenir régulièrement au bureau, détaille par écrit, Frank Renggli, responsable de la communication interne du groupe. Quant à la banque Bordier, elle se dit prête à fonctionner comme au plus fort de la pandémie, pour ses 264 collaborateurs, dont 165 en Suisse.
Le groupe Pictet fonctionne avec un taux de télétravail et de présence sur site de 50% en moyenne depuis juillet, ce qui, grâce à un système de rotation, permet à chaque collaborateur de revenir régulièrement au bureau, détaille par écrit, Frank Renggli, responsable de la communication interne du groupe. Quant à la banque Bordier, elle se dit prête à fonctionner comme au plus fort de la pandémie, pour ses 264 collaborateurs, dont 165 en Suisse.