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Les entreprises suisses en Russie, le salaire des mères et les sodas: la revue de presse dominicale

Les journaux du pays se penchent sur les 53 entreprises suisses toujours actives en Russie, un an après le début du conflit. Les économies d'impôts des grands patrons font aussi les gros titres de l'actualité.

Sur 53 entreprises suisses basées en Russie, 18 se sont complètement retirées du pays. Parmi celles qui sont restées, l'entreprise grisonne spécialisée en produits chimiques et polymères Ems-Chemie. La directrice du groupe, Magdalena Martullo-Blocher, a souligné: «je ne veux pas laisser les usines à l'Etat russe».
KEYSTONE
Sur 53 entreprises suisses basées en Russie, 18 se sont complètement retirées du pays. Parmi celles qui sont restées, l'entreprise grisonne spécialisée en produits chimiques et polymères Ems-Chemie. La directrice du groupe, Magdalena Martullo-Blocher, a souligné: «je ne veux pas laisser les usines à l'Etat russe».
19 février 2023, 9h59
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La pénalité salariale maternelle en Suisse, la réaction critique du conseiller fédéral Guy Parmelin après l'évacuation du Palais fédéral et le refus de Red Bull et Pepsico de réduire la quantité de sucre dans leurs boissons font les titres de la presse de ce dimanche. 

Sur 53 entreprises suisses basées en Russie, 18 se sont complètement retirées du pays, selon une liste établie par l'université américaine Yale. Celle-ci recense 1300 entreprises et ONG dans le monde. Parmi les entreprises suisses, 14 ont temporairement suspendu leurs activités, neuf les ont considérablement réduites et huit ont joué la montre tandis que quatre n'ont rien changé depuis le début de la guerre en Ukraine, révèle la SonntagsZeitung. La directrice d'Ems-Chemie, Magdalena Martullo-Blocher, par exemple, a maintenu deux usine en Russie. «Je ne veux pas laisser les usines à l'Etat russe», déclare-t-elle. De leur côté, des entreprises russes se sont réorientées vers la Suisse, les sanctions ayant eu pour effet de rendre plus opaque la propriété de nombreuses entreprises, selon le journal.

Les crèches subventionnées n'ont pas d'influence sur l'activité professionnelle des mères, selon une étude menée par le professeur d'économie zurichois Josef Zweimüller. Ce système ne résout pas la pénalité maternelle, assure-t-il dans le journal NZZ am Sonntag. Dix ans après la naissance de leur premier enfant, les femmes suisses gagnent en moyenne 60% de moins que si elles n'avaient pas eu d'enfants. Le chercheur n'a pas constaté de changements de salaires chez les pères. Au Danemark, la pénalité maternelle est de 20 à 30%. Le Conseil national doit se prononcer en mars sur les subventions pour les crèches.

Selon une étude du professeur d'économie zurichois Josef Zweimüller, dix ans après la naissance de leur premier enfant, les femmes suisses gagnent en moyenne 60% de moins que si elles n'avaient pas eu d'enfants. Au Danemark, la pénalité maternelle est de 20 à 30%.
Pixabay
Selon une étude du professeur d'économie zurichois Josef Zweimüller, dix ans après la naissance de leur premier enfant, les femmes suisses gagnent en moyenne 60% de moins que si elles n'avaient pas eu d'enfants. Au Danemark, la pénalité maternelle est de 20 à 30%.

Le directeur général de la banque Julius Bär, Philipp Rickebacher a économisé 885.000 francs d'impôts sur le revenu en déménageant de Bülach (ZH) à Wollerau dans le canton de Schwyz, révèle le SonntagsBlick. Le directeur du groupe spécialisé dans la chimie Sika Thomas Hasler a lui économisé 330.000 francs en déménageant de Birmensdorf (ZH) à Risch (ZG). En comparaison, les économies réalisées par le président de la Banque nationale suisse Thomas Jordan semblent minimes. Avec un salaire brut de 914'700 francs en 2021, il a économisé 80.000 francs d'impôts sur le revenu en passant de Küsnacht (ZH) à la ville de Zoug.

Après les foudres de plusieurs parlementaires, c'est au tour du conseiller fédéral Guy Parmelin de se montrer critique sur l'évacuation du Palais fédéral. La sortie du bâtiment via un tourniquet a particulièrement dérangé le Vaudois. «Cela peut être dangereux. Dans un tel moment, une large sortie de secours doit être prévue», commente-t-il dans l'hebdomadaire NZZ am Sonntag. L'information des personnes évacuées a également manqué aux yeux du ministre de l'économie, qui affirme ne pas avoir su ce qu'il se passait exactement pendant une vingtaine de minutes une fois qu'il avait quitté le bâtiment. L'évacuation du Palais fédéral menée mardi après-midi en raison de la présence d'un individu au comportement suspect a fait beaucoup de remous cette semaine, le dernier rebondissement en date étant l'oubli de la présidente du Conseil des Etats Brigitte Häberli-Koller (Centre/TG) révélé vendredi par le chef de la sécurité du Parlement.

L'entreprise autrichienne de boissons énergisantes Red Bull et le fabricant de boissons sucrées Pepsico ne vont pas réduire de manière volontaire la teneur en sucres dans leurs produits. Contrairement à leurs concurrents Coca-Cola Suisse et Rivella, ils ont refusé de signé la Déclaration de Milan qui le prévoit. La quantité actuelle de sucre dans les boissons Red Bull contribue à leur fonction, avance l'entreprise autrichienne dans le journal alémanique Sonntagszeitung. Pepsico ne s'est pas exprimé. L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) doit examiner si ce refus compromet les objectifs fixés dans la déclaration de Milan, à savoir une réduction de la teneur en sucre de 10% d'ici 2024 par rapport à 2021.

Le plus haut responsable humanitaire de la Confédération, Manuel Bessler, brigue la vice-présidence de la Croix-Rouge suisse. Le chef du Corps suisse d'aide humanitaire souhaite rejoindre les rangs de l'organisation lorsqu'il prendra sa retraite en mars, indique la NZZ am Sonntag. Rien ne s'oppose à son élection le 25 mars, selon le journal. Manuel Bessler bénéficie d'un soutien au sein du Parlement et jouit d'une excellente réputation dans le milieu de l'humanitaire, précise-t-il. (ATS)