La Banque cantonale vaudoise (BCV) a publié ses résultats semestriels ce jeudi. Ses recettes ont affiché une croissance de 3% sur un an à 493,2 millions de francs. L'établissement cantonal a décidé de réduire son exposition dans le financement du négoce, ce qui a pesé sur les opérations d'intérêts, en recul de 2% à 236,5 millions.
Le coût du risque s'est révélé moins important dans ces affaires, la banque ayant néanmoins constitué 9,5 millions de francs de provisions pour risque de défaillance clients. Le résultat net des opérations d'intérêts s'est inscrit à 227,0 millions (-1%).
Les revenus tirés de commissions ont bondi de 11% à 173,5 millions de francs. En termes de volumes, la masse sous gestion a enregistré une hausse de 7% à 110,2 milliards, grâce à des entrées nettes d'argent de 3,1 milliards et un effet marché de 4 milliards.
Les charges n'ont que très peu augmenté, prenant 1% à 256,4 millions de francs, malgré l'intégration d'une vingtaine de spécialistes informatiques venant d'IBM, précise le communiqué.
Le résultat opérationnel s'est enrobé de 13% à 202,9 millions de francs, tandis que le bénéfice net a gonflé de 10% à 173,3 millions de francs. Le bilan a augmenté de 4% à 55,56 milliards de francs, dont 28,68 milliards de créances hypothécaires (+2%). Les dépôts clientèle ont pris 5% à 37,18 milliards.
Au final, les chiffres publiés par la BCV sont peu ou prou dans la cible des prévisions des analystes. L'établissement a de nouveau proposé le report de deux échéances d'amortissement sur les crédits aux PME, affirme-t-elle.
Les résultats annuels devraient s'inscrire dans la continuité de ceux du premier semestre, à condition que la situation conjoncturelle et sur les marchés financiers ne se détériorent pas, a ajouté la banque sans plus de précision. (AWP)