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Départ du président de la BNS: un faux pas de gouvernance

COMMENTAIRE L’institut d’émission va perdre son homme fort en poste depuis douze ans. Reste désormais à attendre la désignation de celui – ou celle – qui sera appelé à lui succéder.

Thomas Jordan est le président du directoire qui est resté le plus longtemps à son poste depuis la fondation de la BNS en 1907.
KEYSTONE
Thomas Jordan est le président du directoire qui est resté le plus longtemps à son poste depuis la fondation de la BNS en 1907.
Pascal Schmuck
01 mars 2024, 16h10
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La Banque nationale suisse (BNS) a causé la stupeur vendredi matin avec l’annonce du départ de son président Thomas Jordan pour fin septembre. Plus étonnant encore, aucune mention n’a été faite d’un successeur désigné pour reprendre la présidence du directoire.

Cette communication lacunaire donne l’impression d’un départ précipité et s’apparente à une faute de gouvernance majeure au vu du rôle central que joue la BNS dans la vie économique suisse. Toutefois, à la différence d’une banque c...
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