Voici les principales informations, non confirmées à Keystone-ATS:
Le Matin Dimanche: Des membres de la communauté russe de Suisse se disent pointés du doigt suite à l'invasion de l'Ukraine par les forces russes, affirme Le Matin Dimanche. Un climat pesant et des menaces sont constatés autour d'institutions rassemblant des Russes, selon plusieurs sources interrogées par le journal. Certains parlent de discriminations. Une Russe, ayant mis sur pied un groupe actif sur Facebook, intitulé "Protection des droits des Russes en Suisse", dit recevoir des témoignages tous les jours: "Nous recevons un grand nombre de menaces de mort et d'appels à la violence contre les Russes". Après une intervention télévisée, la responsable au sein de l'UDC Genève Elvira Jacquier Voskresenskaia assure avoir été "la cible de beaucoup d'insultes [...] Mon parti m'a appelée le lendemain pour me dire que j'avais provoqué un incendie et que je devais démissionner de mes fonctions", ce qu'elle a fait.
SonntagsBlick: Un tiers des diplomates russes accrédités en Suisse travailleraient pour les services secrets russes, révèle le SonntagsBlick, citant le Service de renseignement de la Confédération (SRC). Il y aurait ainsi 70 espions parmi les 220 diplomates russes enregistrés en Suisse. De nombreux pays européens comme la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, la Slovénie, l'Autriche ou la Grèce, ainsi que les Etats-Unis ont massivement expulsé des diplomates russes depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. En Suisse, aucune expulsion n'est prévue pour le moment. Selon le journal, la Russie pourrait transférer des activités illégales en Suisse ou l'utiliser comme point de départ pour contourner les mesures des autres Etats Schengen.
SonntagsZeitung: Les Ukrainiens reçoivent dans de nombreux cantons moins d'aide financière que les autres réfugiés, indique la SonntagsZeitung. Une famille de trois personnes dans le canton d'Argovie reçoit par exemple 865 francs pour la nourriture, les vêtements, les couches, les articles d'hygiène et les billets de train. C'est moins de la moitié du minimum vital. Si les Ukrainiens étaient des réfugiés ordinaires, une telle famille recevrait 1800 francs.
SonntagsZeitung: Le blocage des avoirs russes suite aux sanctions prises après l'invasion de l'Ukraine par la Russie a été l'objet d'une rencontre entre autorités ukrainiennes et suisses mercredi, relate la SonntagsZeitung. Le représentant spécial ukrainien pour les sanctions, Oleksii Makeiev, a demandé que la Suisse prenne des mesures rapides. La Suisse devrait jouer un rôle plus actif dans les sanctions occidentales, ajoute-t-il dans les colonnes du journal. Outre le secteur bancaire, le secteur immobilier est également touché, précise-t-il. Les Ukrainiens disposent de listes d'entreprises et d'hommes d'affaires russes proches du président russe Vladimir Poutine. Elles comportent plus de 1000 noms.
NZZ am Sonntag: Le nouvel ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique en Suisse, Scott Miller, appelle dans la NZZ am Sonntag les banques suisses à rechercher activement les fonds cachés des oligarques russes touchés par les sanctions décidées après l'assaut russe en Ukraine. Il y aura des conséquences négatives pour les banques qui ne coopèrent pas, avertit-il. Il souligne cependant que la collaboration avec les autorités suisses est bonne. L'Association suisse des banquiers (ASB) affirme dans le journal que les banques respectent strictement toutes les prescriptions et les mesures en vigueur. Les banques appliquent même plusieurs filtres de sanctions cumulés, assure l'ASB.
SonntagsBlick: L'Office fédéral de l'armement (armasuisse) a reçu des dizaines de demandes de matériel de protection depuis le début de la guerre en Ukraine, selon le SonntagsBlick. Parmi elles figurent des casques pour l'unité de pompiers d'une ville ukrainienne, des gilets de protection pour les collaborateurs d'un groupe suisse et des biens de premiers secours pour des proches. Se référant à la loi sur le matériel de guerre, armasuisse a rejeté toutes les demandes. Une cinquantaine de demandes ont été reçues par téléphone et par email.
NZZ am Sonntag: La Confédération n'a pas de plan d'urgence si un boycott du gaz naturel russe devait être pris par les pays occidentaux pour sanctionner l'invasion de l'Ukraine, écrit la NZZ am Sonntag. L'Office fédéral pour l'approvisionnement économique du pays renvoie à un document datant de 2019, mais il n'y a pas de textes qui définissent comment la Confédération procéderait concrètement en cas de contingentement. Il n'est en outre pas clair, qui en Suisse serait encore approvisionné en gaz et qui ne le serait pas. Les dossiers sont en cours d'élaboration. La Confédération avait entamé en août 2021 la procédure de consultation pour une nouvelle ordonnance.
Le Matin Dimanche/NZZ am Sonntag/SonntagsZeitung/SonntagsBlick: L'Allemand de 38 ans tué par la police mercredi à Wallisellen (ZH) aurait été en contact étroit avec des théoriciens du complot et des personnes convaincues que la terre est plate, rapporte Le Matin Dimanche, citant AFP. La police le soupçonnait d'être l'auteur d'un bref enlèvement à la fin mars d'un infectiologue alémanique connu. Lorsque la police a voulu l'interpeller, l'homme a brusquement sorti une arme à feu et a tiré, tuant une jeune femme de 28 ans, qui était probablement sa compagne. Les agents ont riposté, blessant mortellement le suspect.
La police a arrêté un autre homme dans le cadre de cette affaire, un partenaire commercial de l'Allemand. Selon le SonntagsBlick, l'individu de 34 ans est un anti-vaccin. Des images le montrent en train de manifester contre les restrictions sanitaires le 20 juin 2021 à Liestal (BL). D'après la NZZ am Sonntag, d'autres personnalités qui étaient sous les feux de la rampe pendant la lutte contre la pandémie de Covid-19 ont reçu des informations sur la manière dont elles doivent se comporter face aux menaces. De plus en plus de personnes exposées publiquement reçoivent des menaces, relève la SonntagsZeitung.
Le Matin Dimanche: Le congé paternité de deux semaines, accepté par les Suisses en septembre 2020, coûte deux fois moins que prévu, assure Le Matin Dimanche. Alors que l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS) tablait sur une dépense de 198 millions à la fin 2021, seuls 98 millions ont été versés jusqu'ici pour 42'000 pères. L'office avertit cependant que ces chiffres sont à prendre avec des pincettes, car le dossier est nouveau. Comme il n'y avait pas de comparaison disponible, "nous avons donc retenu l'hypothèse que 100% des nouveaux pères en feraient usage". Les pères peuvent en outre prendre leurs dix jours de congé dans un délai de six mois à compter de la naissance. Comme le versement de l'allocation n'a lieu qu'après la prise du dernier jour de congé, le total correspondant aux naissances de 2021 ne sera connu qu'en juillet 2022, ajoute l'OFAS. (ATS)