1. BNP Paribas «espère soutenir la prochaine licorne suisse»
Les dernières années de la filiale suisse du groupe français BNP Paribas ont été marquées par des restructurations, en particulier suite à l’arrêt d’une activité historique, le financement du négoce de matières premières. A présent, sa responsable en Suisse, Enna Pariset, compte rebondir.
Celle qui supervise l’ensemble des activités du groupe français de ce côté de la frontière s’appuie notamment sur la clientèle des entreprises à la recherche d’alternatives depuis l’absorption de Credit Suisse par UBS. L’activité de BNP Paribas sur le marché suisse des capitaux en témoigne.
Dans la gestion de fortune aussi, l’établissement qui a quitté l’an dernier le quartier des banques de Genève pour les tours Lancy Pont-Rouge est de retour sur le chemin de la croissance, après une période de nettoyage des portefeuilles, annonce la dirigeante qui a quelque 1200 collaborateurs sous sa responsabilité.
2. Vers une nouvelle monnaie de réserve mondiale
Le statut du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale n’a jamais été autant remis en cause. La politique de Donald Trump ébranle les piliers d’un système mis en place depuis que le billet vert a succédé à la livre sterling il y a plus de 70 ans. Sa position actuelle est encore ultra-dominante: il est impliqué dans près de 90% des transactions de devises mondiales et il réunit près de 60% des réserves de change mondiales, servant aussi de référence pour le négoce des matières premières.
3. Huit arguments que la Suisse peut faire valoir face à Donald Trump
Le week-end dernier, la secrétaire d’Etat à l’économie Helene Budliger Artieda s’est rendue à Washington pour la seconde fois en deux semaines afin de tenter de faire revenir le gouvernement Trump sur les droits de douane annoncés la semaine dernière, et entre-temps suspendus pour 90 jours.
Le Conseil fédéral préfère négocier avec son premier débouché commercial et la présidente Karin Keller-Sutter a même eu un échange téléphonique remarqué avec le président américain. L’Agefi a réuni huit arguments que détient la Confédération pour faire fléchir Donald Trump, au-delà de la contestation de la méthode du calcul qui définit ces taxes par le ratio entre la balance commerciale et la valeur des importations.