Cette semaine, «L'Agefi» a fait peau neuve, en ligne. Peut-être lisez-vous cet éditorial sur notre nouveau site internet. Vous apprécierez, nous l’espérons, son design repensé ainsi que plusieurs nouvelles rubriques, comme Macroéconomie ou Trajectoires – ces changements importants à la tête des entreprises suisses. Le site se met ainsi à la page, car les lecteurs de l’édition papier connaissent déjà ces rendez-vous.
En réalité, le numérique et l’imprimé se complètent. Le papier fait la part belle aux longs formats, comme l’entretien exclusif que Blaise Goetschin nous a accordé à quelques jours de son départ après plus de 23 ans à la tête la Banque cantonale de Genève. Exclusivité «print», la section Repères permet en un clin d’œil de parcourir toutes les informations importantes depuis la dernière parution.
Actuellement, l’aide indirecte aux médias crée des distorsions, puisque «L'Agefi» en est privée, au contraire de certains de ses concurrents, comme «Le Temps»
Frédéric Lelièvre
En ligne, le flux de nouvelles, les liens vers les archives et bien sûr les contenus multimédias offrent une expérience de lecture pratique et rapide, où que se trouve le lecteur, et quel que soit le support qu’il utilise.
Ces améliorations nécessitent des investissements constants, impossibles à réaliser sans le soutien de notre actionnaire et mécène, Antoine Hubert. Leur but, pérenniser ce média qui défend le libéralisme, une vision politique dont a tant besoin la démocratie suisse.
Ce combat des idées passe aussi par un engagement en faveur de conditions cadre équitables. Actuellement, l’aide indirecte aux médias crée des distorsions, puisque «L'Agefi» en est privée, au contraire de certains de ses concurrents, comme «Le Temps». La consultation en cours concernant la modification de la loi sur La Poste a d’ailleurs été l’occasion de le faire savoir au législateur. Le Conseil fédéral est lui aussi en pleine réflexion sur ce sujet, après la publication d’un rapport sur la «stratégie d’aide aux médias de demain». Un premier principe à suivre serait d’éviter les discriminations.
