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Et si la BNS se mettait à revendre de l’or?

La Banque nationale n’est plus en mesure de limiter l’impact des réserves de change sur son bilan.

Cédric Tille
Graduate Institute Geneva - Professeur d’économie
26 mai 2010, 0h00
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La crise a stimulé la demande internationale pour le franc comme valeur refuge, un développement encore renforcé par la tourmente actuelle dans la zone euro. La banque nationale a fortement réagi afin d’éviter une appréciation aux conséquences déflationnistes, une politique qui s’est traduite par un triplement des réserves de change depuis le début 2009. Si la BNS a réussi à limiter l’impact de ces réserves sur la masse monétaire jusqu’à la fin 2009, sa capacité à continuer ainsi est maintena...
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