On a un bien joli canton, des veaux, des vaches et des milliards. Un Pascal Broulis à la barre, un Major Davel au Château, et un Ballet Béjart à Lausanne, pour faire valser les piano-piano avec nos impôts. Tout va très bien Madame la Marquise, nous sommes dans le Pays de Vaud. Ses prés fleuris, son patrimoine nourri, sa joie d’y vivre, son bonheur d’échapper, comme par hasard, aux misères du monde et aux conflits.
Qu’avons-nous fait au bon Dieu pour mériter ça ?
Aux autres l’inflation fiscale, aux Vaudois la baisse de la gabelle. Une aubaine bien méritée à ceux qui savent anticiper. La cigale et la fourmi, l’une fait la fête, l’autre fait des économies. La fable fait des envieux, des jaloux, des frustrés, des pas comme nous.
Pascal Broulis prendra bientôt sa retraite de conseiller d’Etat. Adieu Place du Château, retour-maison à Sainte- Croix.
Il ne tient qu’à nous de lui proposer un nouveau contrat. Banque cantonale ou Banque nationale.
Y’a le choix.