Une décision importante concerne l’arbre de Noël. Ceux en plastique termineront inévitablement leur vie dans une décharge et sont donc à éviter. Si vous optez pour l’achat d’un arbre naturel, il faut préférer ceux certifiés FSC pour confirmer sa source durable.
La location semble être l’option la plus durable. Plusieurs sociétés proposent en effet la location de sapins qui ont le grand avantage d’être replantés en fin de service.
Enfin, une alternative créative est d’utiliser les plantes déjà présentes dans nos intérieurs ou au dehors pour y draper nos décorations, souvent à l’effet surprenant.
Concernant les décorations, il faut préférer celles que vous avez pu accumuler, et ne pas en acheter de nouvelles. Il existe également l’option « vintage », ou la réalisation de ses propres créations, en utilisant des matériaux recyclables évidemment, donc pas de paillettes ni de plastique. Pour les cartes de vœux, les e-cartes sont en vedettes.
Les repas ne sont pas obligatoirement sans viande, mais veillez à l’acheter localement de fermes pratiquant un élevage non-intensif. Pour ce qui est des restes, ils peuvent être congelés, ou offerts à certains organismes caritatifs.
Le reste des restes ira au compostage.
Ceux et celles qui vont se déplacer cette fin d’année réduiront leur empreinte carbone en optant si possible pour le train. En ce qui concerne l’emballage des cadeaux, les Anglais en utilisent tant chaque Noël qu’ils pourraient emballer toute l’ile de Guernesey. Optez plutôt pour du papier recyclable. Le cadeau lui-même sera très probablement échangé, à hauteur de 55 % selon une étude américaine.
Pour profiter de ce moment chaleureux, mettez le pull de Noël tricoté main actuellement au fond du placard. Ou, si vous préférez, allumez un feu. Le poêle est le champion de l’efficacité et limite les particules toxiques.
Aussi, sachez démarrer le feu par le haut et sans papier ce qui limitera les émissions de condensats non brûlés.
Finalement, si Noël consacre la famille, il est également la représentation de la place qu’occupent le don dans notre consommation.
Alors que l’analyse économique repose sur l’hypothèse de rationalité et de préférences égoïstes, l’acte de générosité spontané et altruiste, même envers des inconnus, existe bel et bien – un brin d’irrationalité à cultiver absolument et que nos sciences sociales gagneraient à souligner davantage.