L’avenir radieux de notre planète risque bien de passer aux oubliettes.
On fera le mieux possible, mettre du vent dans le fossile, de la pluie dans les turbines, du vertueux dans la spéculation, du soleil dans les esprits. Mettre sur pause les éléments, et advienne que pourra. Le réchauffement décide, l’humain suivra.
Il n’a pas vraiment le choix. Survivre ou disparaitre, l’astéroïde aux dinosaures, le Wall Street aux bienheureux, le Franc suisse aux chanceux. A chacun sa martingale, la finance fait sa roulette au casino, le billet vert passe au bleu, les emprunts russes sortent du placard, les travailleurs font récession, et les frileux une bonne raison.
C’est formidable, sauf accident, il y a une sortie au bout du tunnel, enfin on espère. Les visionnaires ont le regard sévère, celui de la peste et du choléra. Pourquoi se faire du souci, on va se refaire une santé artificielle après la maladie quantique.