Le temps de cerveau disponible quitte la recherche et le développement pour les inondations, les incendies, les guerres, les tremblements de terre, les morbidités, les tribulations financières, les pestes, les choléras et autres épidémies. La société du discours de Descartes est en mode survie, autohypnose et sauve-qui-peut. L’Archimède de la vis sans fin doit se concentrer sur les dangers en apparition spontanée, la fin évidente du monde d’avant, pour un demain inconnu et anxiogène. Un cerveau humain sans eau et dilaté ne fonctionne pas dans les règles, scientifiques, éducationnelles et physiologiques. A l’image de la calotte glacière, des pans neuronaux entiers se détachent et partent à la dérive. Les astrocytes paniquent, la matière blanche se délite, les génies s’atrophient. Alerte, alerte, qui a des idées?
L’intelligence humaine change et bouge
L’allocation des ressources intellectuelles et mentales de l’Homo sapiens est réorientée vers les besoins de l’urgence climatique.

Pécub
Dessinateur
03 septembre 2021, 7h00
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