Hippocrate, investisseur en santé des organes et environnementale, revisite le plateau-repas de l’hôpital. Fruits, légumes, lentilles, eau, röstis à l’huile d’olive, sourire de l’infirmière.
On oublie le salami de la nonna, et la mortadelle de Bologna. Le cuisinier du sous-sol est au même niveau philo-hiérarchique que l’hyper-spécialiste des systèmes vasculaires et nerveux. L’Hôpital c’est un travail d’équipe, tout le monde est connecté, et au milieu le client. Le Patient. Les grands gestionnaires des capitaux, des fonds et de l’argent, sont bien meilleurs après un séjour à la Charité.
L’Hôpital c’est la meilleure des grandes écoles, on y apprend la logistique, les ressources humaines, l’économie de marché, HEC et St-Gall, Harvard et Berkeley. Tous les talents se retrouvent à l’Hôpital. Le partage des savoir-être et des savoir-faire. Le collectif hospitalier remporte tous les défis. On ressort du séjour guéri et grandi d’humilité.
Tous dépendants les uns des autres, le message est magnifique.