Les grandes aventures de l’erreur de narration

Il y a près de vingt ans, j’entrais pour la première fois dans une salle de marché. J’y fus surpris par les explications des cambistes relatives à tel ou tel mouvement d’actifs financiers, que ce soit sur les actions, sur les taux d’intérêts ou sur les monnaies. Certes, çà et là, il y avait quelques raisons «fondamentales» qui rappelaient de loin ce que j’avais alors, en tant qu’économiste encore un peu naïf, comme bagage théorique. Néanmoins, beaucoup de ce que j’y entendais, et y entends encor...