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Le défaut grec n’est plus une menace

Le premier ministre Alexis Tsipras ne semble pas savoir que l’Europe peut aisément se passer de la Grèce. Or c’est bel et bien le cas.

Anatole Kaletsky (Institute for New Economic Thinking)
Anatole Kaletsky (Institute for New Economic Thinking)
17 juin 2015, 21h50
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La bonne nouvelle est qu’un défaut de la Grèce, dont l’imminence se rapproche depuis le refus provocateur du premier ministre Alexis Tsipras de ce qu’il a décrit comme une offre de sauvetage «absurde» par les créanciers de la Grèce, ne constitue plus une menace au reste de l’Europe. La mauvaise nouvelle est que Tsipras ne semble pas le savoir. Si l’on en juge par le ton belliqueux de Tsipras, il est tout à fait convaincu que l’Europe a besoin de la Grèce aussi désespérément que la Grèce a besoi...
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