15 octobre 2020, 9h10
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L’or est engagé dans un cycle durable d’appréciation. Il devient progressivement un actif incontournable.
Tandis que les banques centrales devraient continuer d’augmenter leur allocation en or, l’essentiel de l’augmentation de la demande proviendra des investisseurs financiers.
Les producteurs tablent sur une baisse de 50% de la production d’or sur les dix prochaines années. Les réserves d’or des sociétés minières ont chuté de 40% par rapport à leur pic atteint en 2012.
Si les modèles de valorisation montrent que l’or ne se négocie pas loin des niveaux justifiés par les taux réels, ils ne prennent pas en compte les risques croissants à venir générateurs de nouveaux catalyseurs positifs. Ces risques incluent davantage de tensions géopolitiques, des tensions sociales exacerbées, des questionnements futurs sur la soutenabilité des dettes publiques et de la répression financière. Cette répression financière pourrait s’exprimer par des taux d’imposition plus élevés, des règles d’investissement plus strictes pour les acteurs financiers et par des réglementations plus contraignantes pour les entreprises. Les investisseurs demeurent structurellement sous-investis. Nous estimons son poids dans les portefeuilles internationaux à près de 3.0% actuellement. Il devrait tripler pour revenir au niveau d’allocation atteint en 2012. L’or est non seulement historiquement bon marché par rapport aux Actions, mais il montre aussi un fort potentiel d’appréciation quand on le compare à la création monétaire. Les investisseurs ont encore beaucoup d’espace pour faire croître leur allocation en or dans leurs portefeuilles, qui pourrait passer d’un poids habituel de 5% dans un portefeuille équilibré en Suisse à un niveau de 25%. Cette conviction repose sur le fait que l’allocation obligataire, traditionnellement à 40%,pourrait diminuer de moitié. Les Obligations n’apportent ni réduction du risque du portefeuille ni rentabilité potentielle. Plus d’un quart du gisement obligataire mondial affiche des rendements négatifs.
Les gérants d’actifs, dont récemment Bridgewater Associates, réalloue leur poche obligataire au profit de l’or. Warren Buffet de Berkshire Hathaway, qui traditionnellement a été peu porté par l’Or, a montré son intérêt en investissant dans la société minière Barrick Gold.
La menace de “débasement” des monnaies papiers, nourrie par la gestion de la crise du Covid-19 par les autorités monétaires, a renforcé le rôle de l’or comme devise de dernier ressort. Nous nous attendons à la poursuite du processus de dépréciation unilatérale du pouvoir d’achat des grandes monnaies. La Fed a récemment modifié son cadre d’inflation vers un cadre plus accommodant, qui va naturellement se traduire par à une baisse supplémentaire des taux d’intérêt réels.
En maintenant la création monétaire à des niveaux très élevés, la Fed pourrait pousser les actifs financiers en territoire de bulle et augmenter les risques de dépréciation de la monnaie, créant ainsi un cadre parfait pour une hausse des prix de l’or. * CIO Evooq
Les producteurs tablent sur une baisse de 50% de la production d’or sur les dix prochaines années. Les réserves d’or des sociétés minières ont chuté de 40% par rapport à leur pic atteint en 2012.
Si les modèles de valorisation montrent que l’or ne se négocie pas loin des niveaux justifiés par les taux réels, ils ne prennent pas en compte les risques croissants à venir générateurs de nouveaux catalyseurs positifs. Ces risques incluent davantage de tensions géopolitiques, des tensions sociales exacerbées, des questionnements futurs sur la soutenabilité des dettes publiques et de la répression financière. Cette répression financière pourrait s’exprimer par des taux d’imposition plus élevés, des règles d’investissement plus strictes pour les acteurs financiers et par des réglementations plus contraignantes pour les entreprises. Les investisseurs demeurent structurellement sous-investis. Nous estimons son poids dans les portefeuilles internationaux à près de 3.0% actuellement. Il devrait tripler pour revenir au niveau d’allocation atteint en 2012. L’or est non seulement historiquement bon marché par rapport aux Actions, mais il montre aussi un fort potentiel d’appréciation quand on le compare à la création monétaire. Les investisseurs ont encore beaucoup d’espace pour faire croître leur allocation en or dans leurs portefeuilles, qui pourrait passer d’un poids habituel de 5% dans un portefeuille équilibré en Suisse à un niveau de 25%. Cette conviction repose sur le fait que l’allocation obligataire, traditionnellement à 40%,pourrait diminuer de moitié. Les Obligations n’apportent ni réduction du risque du portefeuille ni rentabilité potentielle. Plus d’un quart du gisement obligataire mondial affiche des rendements négatifs.
Les gérants d’actifs, dont récemment Bridgewater Associates, réalloue leur poche obligataire au profit de l’or. Warren Buffet de Berkshire Hathaway, qui traditionnellement a été peu porté par l’Or, a montré son intérêt en investissant dans la société minière Barrick Gold.
La menace de “débasement” des monnaies papiers, nourrie par la gestion de la crise du Covid-19 par les autorités monétaires, a renforcé le rôle de l’or comme devise de dernier ressort. Nous nous attendons à la poursuite du processus de dépréciation unilatérale du pouvoir d’achat des grandes monnaies. La Fed a récemment modifié son cadre d’inflation vers un cadre plus accommodant, qui va naturellement se traduire par à une baisse supplémentaire des taux d’intérêt réels.
En maintenant la création monétaire à des niveaux très élevés, la Fed pourrait pousser les actifs financiers en territoire de bulle et augmenter les risques de dépréciation de la monnaie, créant ainsi un cadre parfait pour une hausse des prix de l’or. * CIO Evooq