ESG, «Eidgenossenschaft Gut Gefärbt», 500 ans d’histoire depuis Marignan, l’identité suisse a besoin de changement.
Passer du rouge sang au vert feuille est dans l’air du temps. Un vert neutre et solitaire, un vert d’amitié transfrontalière, pour y réfléchir les assemblées fédérales vont se mettre au vert. Le parti de même couleur va-t-il demander des droits d’auteur ? Les bureaucrates de Berne sauront-ils devenir chromatographes ? Pour y parvenir au budget formation, le milliard de coloration. Question logistique et matières premières, à prévoir, une rupture de pigments rares et la relocalisation des manufactures banderoles, fanions et drapeaux.
La tante Jeanne, qui est de la Croix Verte, me souffle à l’oreille, encore un label de plus pour polluer propre. Et que va-t-on faire des stocks de rouge fédéral ? Les vendre aux Russes, aux Américains, aux Chinois ?
Comme toujours, la décision peut attendre, alors pour l’instant, la Suisse, c’est « Game au Vert! »