Le dérèglement spéculatif désoriente les rationnels des flux financiers, hautes pressions, trou d’ozone, basses pressions, neiges des Açores, plages à marées boursières, orages de la City, les temps sont à la prudence, le risque est de voir les milliards partir en vacances. Au soleil avec crème à bronzer, chapeau de paille, parasol et roman policier. Rester au frais, à l’ombre des platanes, des marronniers, des oliviers.
C’est quand qu’on va où, la complainte des gourous. Les options sont multiples, mais il n’y a pas partout des bénéfices spontanés.
Rue du Rhône n’est qu’à quelques brasses de Genève-plage. Les gestionnaires de patrimoine rament avec courage. Prendre des risques, se jeter à l’eau, c’est le boulot. Un jour le bout du lac remplacera London, Hong Kong, Singapour et Shanghai. Contrôler les donneurs d’ordre du contenu des portefeuilles, pas qu’en surface, surtout les fonds. Ici les capitaux font de la résilience, pour lâcher prise c’est le bon endroit.