Navets, radis, tomates, concombres, salades, poivrons et pâtissons, la faim justifie les moyens. Fini la viande, trop chère en eau, par ici les jardins familiaux, la santé se soigne avec ce que l’on mange.
Pour trois sous t’as plus rien, mais pour trois épis de blé, on peut commencer à marchander. La diététique s’impose chez les analystes et les brokers. Le silo à grain remplace le coffre-fort, la moissonneuse-batteuse les fonds spéculatifs. Le riz le yuan, le pop-corn le dollar, le fromage l’euro. Les esprits s’offrent un nouvel eldorado, l’essentiel est dans l’assiette, tout le reste n’est que décoration. Repenser les valeurs économiques et sociales, alimentaires et morales. Avec les changements pluviométriques ou désertiques, l’urgence est à l’anticipation des épidémies et des famines.
Tout va très bien Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien, notre Raiffeisen va très bien.