WEF 2024: les déclarations clés en cinq tweets

1 ► Présent physiquement pour la toute première fois au WEF, le président ukrainien Volodymyr Zelensky exclut toute négociation avec Vladimir Poutine. Il s’en est pris vivement à son homologue russe, «cet homme qui a volé 30 ans de paix mondiale pour les remplacer par de la douleur, de la douleur et encore de la douleur». Selon lui, le président russe incarne la guerre et ne changera pas. «Seul un être humain peut changer.»

2 ► L’intelligence artificielle suscite de nombreuses questions dès l'ouverture du WEF. L’industrie financière veut utiliser l’IA, mais les outils à disposition sont «poussifs, construits sur une architecture qui a parfois vingt ans dans un code obscur», a expliqué David Schwimmer, du London Stock Exchange Group. Le groupe boursier prépare un portail de données dopé par l’IA en collaboration avec Microsoft.

Swisscom a aussi prévu d’investir dans l’intelligence artificielle. Son directeur général Christoph Aeschlimann a annoncé en marge du forum économique mondial que l’entreprise allait consacrer 100 millions de francs au cours des prochaines années pour mener à bien ses projets, notamment en coopération avec le géant américain Nvidia.

3 ► Le premier ministre chinois Li Qiang a tenté de rassurer sur la situation économique de son pays. Il a même comparé celle-ci aux Alpes. «L’économie chinoise progresse, elle avance et elle va continuer à dynamiser l’économie mondiale. Pour bien l’apprécier, il faut prendre du recul et regarder les choses de loin, comme pour les Alpes.»

L'appel du premier ministre au retour à un ordre malheureusement révolu a frappé, analyse Frédéric Lelièvre, rédacteur en chef de L'Agefi. La Chine espère le retour à l’ancien ordre économique mondial.

4 ► «Une partie de la population se méfie de nous tous, qui sommes ici, et de tous les dirigeants de la politique et de l’économie», a averti la présidente de la Confédération Viola Amherd. Selon elle, si l’appât du gain l’emporte sur le bien-être des gens, il n’est pas possible de rétablir la confiance. Elle estime qu’il revient aux entreprises et à leurs chefs de prendre les bonnes décisions.

5 ► Que faut-il suivre durant la semaine du WEF? Notre rédacteur en chef Frédéric Lelièvre fait le point en direct de Davos.