Pour la première fois depuis l'échec de l'accord-cadre, la secrétaire d'Etat Livia Leu s'est rendue vendredi à Bruxelles pour une visite de travail. Ses entretiens ont porté sur les derniers développements et les perspectives de la relation Suisse-UE.
Livia Leu a rencontré Ilze Juhansone, secrétaire générale de la Commission européenne, Juraj Nociar, chef de cabinet de Maros Sefcovic, vice-président de la Commission européenne, et Stefano Sannino, secrétaire général du Service européen pour l'action extérieure. Avec Stefano Sannino, Livia Leu a principalement discuté de questions de politique étrangère telles que l'Afghanistan.
Devant les médias à Bruxelles, la secrétaire d'Etat a déclaré avoir souligné auprès de ses interlocuteurs la volonté du Conseil fédéral de poursuivre la voie bilatérale. Ceci dans l'intérêt des deux parties.
L'heure n'est pas aux portes fermées
Livia Leu, secrétaire d'Etat
Livia Leu a également encouragé le «dialogue politique» avec l'UE, souhaité par le Conseil fédéral afin de développer un agenda commun. Ce dialogue doit «englober tout le spectre de nos relations», a poursuivi Livia Leu.
L'UE s'est montrée intéressée à un dialogue, a résumé le secrétaire d'Etat, ajoutant que «l'heure n'est pas aux portes fermées». En même temps, la Suisse est bien sûr consciente des questions importantes pour l'UE et qui devront être discutées dans ce processus.
Au Parlement
Livia Leu a également rappelé à ses interlocuteurs que le Conseil fédéral avait ouvert la voie au paiement du deuxième milliard en faveur du fonds de cohésion. La balle est désormais dans le camp du Parlement. Elle leur a également signifié que la Suisse reste un «partenaire fiable et engagé» même sans accord-cadre institutionnel.
Parallèlement, elle a fait comprendre aux partenaires de l'UE que Berne attend le début du processus d'association de la Suisse au programme de recherche de l'UE Horizon Europe. (ATS)