05 novembre 2020, 14h29
Partager
L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) réprouve le comportement du président Donald Trump qui conteste les résultats des présidentielles américaines. «Ce qui est vraiment troublant, c'est que le chef d'Etat américain a demandé la fin du décompte au milieu de l'apparat présidentiel de la Maison Blanche, c'est-à-dire avec tous les insignes du pouvoir autour, en raison de sa prétendue victoire. C'était un abus de pouvoir flagrant», a dénoncé le député allemand Michael Georg Link, coordinateur des observateurs internationaux chargés de suivre ce scrutin, dans une interview à la Stuttgarter Zeitung.
Pour sa part, Joe Biden se rapproche toujours plus de la Maison Blanche, ce qui réjouit les Bourses mondiales, ce jeudi, même si le scrutin extrêmement serré face au président sortant républicain à Donald Trump n'est pas encore définitivement scellé.
L'Europe gardait sa bonne humeur à mi-séance, dans le ton d'une semaine très positive: Paris gagnait 0,86%, Francfort 1,53%, Londres 0,48%, vers 13H30 (11H30 GMT). A Zurich, le SMI gagnait 0,05%, ayant vu ses gains initiaux s'envoler. Wall Street aussi s'enthousiasmait dans les échanges avant l'ouverture sur le scénario qui semble se dessiner. Le contrat à terme de Nasdaq bondissait de nouveau de 2,57%, tandis que l'indice vedette Dow Jones avançait de 1,44% et l'indice élargi S&P 500 de 1,85%.
Les Bourses asiatiques avaient donné le ton de la journée, progressant nettement à la clôture. A Tokyo, l'indice vedette Nikkei a pris 1,73% marquant un plus haut annuel et son premier retour au-delà du cap symbolique des 24.000 points depuis janvier. En Chine, l'indice composite de Shanghai a gagné 1,30% et celui de Shenzhen 1,67%, tandis qu'à Hong Kong, l'indice Hang Seng a grimpé de 3,25%.
Le pétrole reculait pour sa part après avoir gagné aux alentours de 4% mercredi. Le prix du baril de pétrole WTI pour livraison en décembre perdait 0,84% à 38,82 dollars et celui de Brent pour livraison en janvier 0,51% à 41,02 dollars.
Les investisseurs continuaient d'assister à la remontée de Joe Biden dans les dépouillements provisoires dans les derniers Etats-clés, à mesure que les votes par correspondance, davantage utilisés par les électeurs démocrates, étaient pris en compte. Le panorama esquissé par les décomptes partiels - à savoir un président démocrate devant composer avec un Sénat toujours républicain - semblait à leur goût. Première concernée, la technologie, que les démocrates veulent réglementer de manière plus serrée, a déjà largement grimpé mercredi, notamment Alphabet et Facebook.
Donald Trump, qui avait prématurément revendiqué sa victoire, a toutefois commencé à déposer des recours juridiques, exigeant notamment un recompte des voix dans le Wisconsin et demandant la suspension du dépouillement en Pennsylvanie. Il a aussi menacé confusément mercredi d'aller jusqu'à la Cour suprême.
Les investisseurs misaient également sur l'instauration rapide d'un stimulus budgétaire aux Etats-Unis, complètement empêché pour le moment par les batailles politiciennes de la campagne présidentielle dans un pays pourtant très durement frappé par la pandémie de Covid-19.
Pour sa part, Joe Biden se rapproche toujours plus de la Maison Blanche, ce qui réjouit les Bourses mondiales, ce jeudi, même si le scrutin extrêmement serré face au président sortant républicain à Donald Trump n'est pas encore définitivement scellé.
L'Europe gardait sa bonne humeur à mi-séance, dans le ton d'une semaine très positive: Paris gagnait 0,86%, Francfort 1,53%, Londres 0,48%, vers 13H30 (11H30 GMT). A Zurich, le SMI gagnait 0,05%, ayant vu ses gains initiaux s'envoler. Wall Street aussi s'enthousiasmait dans les échanges avant l'ouverture sur le scénario qui semble se dessiner. Le contrat à terme de Nasdaq bondissait de nouveau de 2,57%, tandis que l'indice vedette Dow Jones avançait de 1,44% et l'indice élargi S&P 500 de 1,85%.
Les Bourses asiatiques avaient donné le ton de la journée, progressant nettement à la clôture. A Tokyo, l'indice vedette Nikkei a pris 1,73% marquant un plus haut annuel et son premier retour au-delà du cap symbolique des 24.000 points depuis janvier. En Chine, l'indice composite de Shanghai a gagné 1,30% et celui de Shenzhen 1,67%, tandis qu'à Hong Kong, l'indice Hang Seng a grimpé de 3,25%.
Le pétrole reculait pour sa part après avoir gagné aux alentours de 4% mercredi. Le prix du baril de pétrole WTI pour livraison en décembre perdait 0,84% à 38,82 dollars et celui de Brent pour livraison en janvier 0,51% à 41,02 dollars.
Les investisseurs continuaient d'assister à la remontée de Joe Biden dans les dépouillements provisoires dans les derniers Etats-clés, à mesure que les votes par correspondance, davantage utilisés par les électeurs démocrates, étaient pris en compte. Le panorama esquissé par les décomptes partiels - à savoir un président démocrate devant composer avec un Sénat toujours républicain - semblait à leur goût. Première concernée, la technologie, que les démocrates veulent réglementer de manière plus serrée, a déjà largement grimpé mercredi, notamment Alphabet et Facebook.
Arizona, Wisconsin, Michigan
Les jeux ne sont pas faits encore. Mais avec l'Arizona, le Wisconsin et le Michigan dans sa besace, Joe Biden était aux portes de la Maison Blanche. S'il décrochait encore une victoire dans le Nevada, en Géorgie ou en Pennsylvanie, il atteindrait les 270 grands électeurs nécessaires pour être élu président des Etats-Unis.Donald Trump, qui avait prématurément revendiqué sa victoire, a toutefois commencé à déposer des recours juridiques, exigeant notamment un recompte des voix dans le Wisconsin et demandant la suspension du dépouillement en Pennsylvanie. Il a aussi menacé confusément mercredi d'aller jusqu'à la Cour suprême.
Les investisseurs misaient également sur l'instauration rapide d'un stimulus budgétaire aux Etats-Unis, complètement empêché pour le moment par les batailles politiciennes de la campagne présidentielle dans un pays pourtant très durement frappé par la pandémie de Covid-19.