«Le débat sur l’AVS est trop émotionnel»

Il s’est passé quelque chose d’irrationnel le 3 mars, quand les Suisses ont accepté pour la première fois une extension de l’Etat social, sans la financer. C’est en tout cas la conviction de Jürg Müller, directeur général du groupe de réflexion libéral Avenir Suisse depuis le 1er août 2023. L’ancien journaliste de la NZZ voit dans cette issue un mauvais signe pour l’état des débats nationaux, qu’il souhaiterait voir davantage axés sur les faits chiffrés.

Depuis sa création en 1999, Avenir...