Concrètement, le chancelier autrichien Sebastian Kurz a demandé qu'un débat complet soit mené entre les 27 chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE sur les relations entre la Suisse et l'Union européenne. Selon les premiers échos, aucun dirigeant européen ne se serait opposé à cette requête.
Il est donc fort possible que le prochain sommet européen des 21 et 22 octobre aborde le sujet de la Suisse. Cela serait logique en termes de calendrier, étant donné que la Commission européenne a annoncé mardi dernier à Luxembourg qu'elle soumettrait une proposition à l'automne sur la manière de poursuivre les relations entre la Suisse et l'UE.
L'importance d'une coopération
Sebastian Kurz a regretté vendredi à Bruxelles l'échec de l'accord-cadre, a indiqué la chancellerie autrichienne. Dans le même temps, il s'est élevé contre la «politique des petites piques» et a souligné l'importance de la coopération avec la Suisse. Il s'agit maintenant de regarder vers l'avant, a-t-il souligné.
Selon le chancelier, il n'est pas envisageable que des Etats tiers en dehors de l'Europe soient en partie mieux traités que la Suisse. Une coopération étroite est judicieuse pour les deux parties, en particulier dans le domaine des sciences.
Sebastian Kurz avait déjà déclaré jeudi que la Suisse est un pays extrêmement prospère économiquement, un site de premier plan pour la recherche et le développement et un voisin et partenaire important. Il souhaite donc une coopération étroite avec la Confédération. (AWP)