Toi, le Grand Old Parti, toi l’éléphant républicain, tu t’amuses à faire peur aux pensionnaires de la ménagerie de Central Park, à faire transpirer les gloutons de Wall Street, à mettre de l’ordre dans les magasins de porcelaine, à imposer à la terre entière ton pouvoir suprémaciste. Tu écrases de ton poids les fragiles institutions, tu refuses les résultats qui ne te conviennent pas, tu es convaincu d’être le seul et l’unique champion.
Toi, Jackass, toi l’âne démocrate, tu veux que le peuple règne, tu n’es loyal qu’à toi-même, tu es capable d’inventer sans te questionner des charges que tu imposes aux autres, tu ne souffres aucunement de ton complexe de supériorité, tu brais « je pense donc je suis » partout où tu passes dans les médias en broutant l’herbe de la petite maison blanche dans la prairie. Sans broncher, tu imposes ta logique et ta raison.
Mais moi, pardonnez-moi, je suis le microbe du Capitole, j’infecte scrutins, élections et populations, je pandémise pestes et choléras, je ne tolère aucune vanité autre que la mienne, et mutation climatique ou pas, dans cent ans vous aurez disparu, et moi, président ou pas, je serai encore et toujours là.
Texte et dessin par Pécub