La dichotomie fantasmée

Entre 2007 et 2014, la part des recettes de l’imposition des bénéfices dans les pays de l’OCDE a reculé de 3,6% à 2,8% du produit intérieur brut, tandis que celle de l’imposition des personnes physiques a augmenté de 8,8% à 8,9%; la taxe sur la valeur ajoutée a connu la plus forte progression, passant de 6,5% à 6,8%. Pour Pascal Saint-Amans, ce serait ainsi «les citoyens» qui auraient fait les frais des hausses d’impôts de ces dernières années. D’où le bien-fondé prétendu du projet de l’OCDE, po...