La politique européenne et la pandémie de coronavirus ont été au centre des discussions entre le Conseil fédéral et les principaux partis vendredi. Les relations avec la Chine ont également été évoquées.
Concernant l'accord-cadre, le gouvernement a rappelé que des "divergences substantielles" persistent entre la Suisse et l'Union européenne. Sans solutions satisfaisantes sur la protection des salaires, la directive sur la citoyenneté et les aides d'Etat, aucun accord ne pourra être signé, a-t-il souligné.
Les cantons doivent encore être entendus sur le sujet. Le Conseil fédéral procédera ensuite à une évaluation globale et décidera de la suite des opérations, informe la Chancellerie. Aucun calendrier n'est cependant précisé.
Assouplissements discutés le 12 mai
Si l'accord institutionnel semble dans l'impasse, la situation sur le front de la pandémie est sur de meilleurs rails. Après une augmentation des nouvelles infections mi-février, celles-ci se sont stabilisées dans la deuxième moitié du mois d'avril et poursuivent dans cette lignée en mai. La vaccination progresse également.
Les prochaines étapes d'ouverture ont été abordées lors de la rencontre. Des assouplissements prudents semblent possibles. Le Conseil fédéral en débattra le 12 mai.
Sanctions évoquées
Dernier sujet au programme: les relations avec la Chine. L'Union européenne a adopté un régime de sanctions en matière de droits humains. Quatre individus chinois et une entité chinoise sont notamment visés.
La reprise éventuelle de ces sanctions dans la loi sur les embargos fait l'objet de discussions au sein de la Confédération, informe la Chancellerie. Le Conseil fédéral n'a toutefois encore pris aucune décision.
Le gouvernement était représenté par le président de la Confédération Guy Parmelin, les ministres de la santé Alain Berset et des affaires étrangères Ignazio Cassis et du chancelier de la Confédération Walter Thurnherr.(AWP)
