Le fabricant d'emballage en verre Vetropack a été touché par la crise pandémique, mais a réussi à réaliser une hausse de son bénéfice net et globalement à livrer des chiffes meilleurs que ceux du consensus des analystes interrogés par AWP, grâce à une bonne maîtrise des coûts. Pour 2021, le groupe vaudois note que la tendance favorable à l'emballage en verre se poursuit, ce qui lui permet d'envisager la pleine utilisation de ses capacités, selon un communiqué paru mardi.
Le chiffre d'affaires a baissé de 7,3% pour s'établir 662,6 millions de francs (consensus 662,6 millions), le bénéfice net a progressé de 12,2% à 81,2 millions (consensus 66,5 millions) et le résultat d'exploitation (Ebit) a reculé de 14,9% à 76,1 millions (consensus 72,2 millions).
En réduisant ses coûts tout au long de la crise pandémique, Vetropack a réussi à maintenir sa marge opérationnelle (Ebit) à 11,5%, s'est félicité en téléconférence de presse Johann Reiter, le directeur général de la société.
Pour ce faire Vetropack a optimisé ses structures de production en fusionnant certaines d'entre elles.
Vetropack n'a pas attendu la pandémie pour se préparer: depuis de nombreuses années le groupe a travaillé à des systèmes informatiques qui permettent de planifier une production interrégionale et a pu ainsi à chaque fois produire sur le site le plus rentable, a précisé M. Reiter.
Vetropack a également fait des efforts dans la maîtrise des coûts de maintenance et reporté certains investissements à une date ultérieure. Il en a résulté une diminution des charges d'exploitation de 7,4%, à 169,9 millions de francs, dans la période sous revue.
Vers 13h30 la nominative Vetropack abandonnait 0,5% à 59,70 francs.
Peu de chômage partiel
Pour un groupe qui produit 24h sur 24, 7 jours sur 7, le chômage partiel n'a pas beaucoup de sens. Mais Vetropack est néanmoins parvenu à contenir ses dépenses en personnel qui ont reculé de 1,2% à 167,5 millions de francs, malgré une hausse des effectifs de 15,3%.
David Zak, le responsable financier, anticipe toutefois un retour des dépenses au niveau précédant la crise, essentiellement à cause de travaux de maintenance et d'entretien. Les coûts d'une nouvelle usine en Italie, qui devrait être inaugurée en 2023, seront compris entre 150 et 170 millions de francs.
Le conseil d'administration proposera un dividende inchangé à 1,30 franc (consensus 1,24 franc).
Pour le nouvel exercice la direction générale estime sous réserve que les taux de change se maintiennent, le groupe devrait pouvoir augmenter ses recettes nettes, mais que La marge opérationnelle devrait, elle, légèrement reculer.
A la Bourse, l'action Vetropack a terminé stable à 60 francs, dans un SPI en hausse de 0,73%.(awp)