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Un triumvirat à la tête de Swisscom Ventures

Pär Lange, Stefan Kuentz et Alexander Schläpfer dirigeront ensemble la division investissements de l'opérateur de télécommunications.

De gauche à droite, Pär Lange, Stefan Kuentz et Alexander Schläpfer.
Swisscom
De gauche à droite, Pär Lange, Stefan Kuentz et Alexander Schläpfer.
15 février 2024, 10h58
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Swisscom Ventures se dote d’une direction collégiale. Dès le 1er mars, Stefan Kuentz, Alexander Schläpfer et Pär Lange dirigeront ensemble la division investissements du numéro un suisse des télécoms.

Ils succèdent à Dominique Mégret avec qui ils collaborent depuis des années, écrit Swisscom jeudi dans un communiqué. Le patron sortant a choisi de prendre la direction générale du constructeur yverdonnois de pulvérisateurs de traitements phytosanitaires de précision Ecorobotix au 1er mars.

M. Mégret a créé en 2007 Swisscom Ventures qui se revendique comme étant l’un des principaux fournisseurs de capital-risque de Suisse. A l’étranger, le fonds investit dans des nouvelles technologies susceptibles de contribuer à la croissance des entreprises et de l’économie helvétique.

En Suisse, il soutient des start-up destinées à favoriser la numérisation dans divers domaines, telles que le spécialiste du diagnostic médical par intelligence artificielle Sophia Genetics, la fintech Yokoy ou encore Ecorobotix, justement.

Pär Lange a participé à la création de Swisscom Ventures en 2007, après avoir cofondé et dirigé à Stockholm une société de conseil en investissements d’amorçage dans le secteur des nouvelles technologies. Stefan Kuentz a rejoint Swisscom Ventures en 2011, après avoir occupé diverses fonctions au sein du géant bleu. Alexander Schläpfer est quant à lui arrivé chez Swisscom Ventures en 2016 après un précédent parcours dans le capital-risque.

Swisscom Ventures compte quelque 650 millions de dollars (576 millions de francs) sous gestion. Depuis 2007, le véhicule de capital-risque du géant bleu a acquis des participations dans 80 start-up et a pu en revendre une quarantaine avec profit au bout de six ans en moyenne, écrit-il. (AWP)