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Sergio Ermotti, Donald Trump, André Kudelski: les trois mots-clés de la semaine

Vous n’avez pas eu le temps de suivre toute l’actualité économique et financière ces derniers jours? Voici les trois informations qui ont marqué cette semaine.

Sergio Ermotti, Donald Trump, André Kudelski: les trois mots-clés de la semaine
25 janvier 2025, 8h30
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1. Il n’y aura pas de dérégulation bancaire, avertit Sergio Ermotti

Alors que Donald Trump signe des décrets les uns après les autres depuis son retour à la Maison-Blanche, plusieurs banquiers présents au Forum économique mondial (WEF) espèrent un allègement de la réglementation financière américaine.

«Je ne crois pas qu’une dérégulation [bancaire] aura lieu», a toutefois déclaré Sergio Ermotti, le CEO d’UBS. Lors d’une table ronde qui s’interrogeait sur la capacité du système financier à surmonter la prochaine crise, le Tessinois a jugé qu’«une approche plus pragmatique des autorités [à travers le monde] dans l’application de la régulation [existante] serait bienvenue».

2. Donald Trump: «Venez fabriquer vos produits aux Etats-Unis»

«Venez fabriquer vos produits aux Etats-Unis! Et vous bénéficierez de la fiscalité la plus faible de la planète», a lancé jeudi Donald Trump en visioconférence aux participants du WEF. La salle, d’une capacité de 850 places, était pleine, et le public a réagi en riant à plusieurs déclarations du président américain. Par exemple, après «je vais demander à l’Arabie saoudite et l’Opep de baisser le coût du pétrole. Je suis d’ailleurs franchement surpris qu’ils ne l’aient pas fait avant l’élection. Ne pas le faire n’était pas franchement une preuve d’amour.»

3. «Donald Trump crée une incertitude maximale, pour déstabiliser son interlocuteur, avant d’agir»

André Kudelski est un habitué du WEF, et pour cause: son entreprise Nagra, qui fait partie des partenaires stratégiques depuis 1999, est notamment chargée des badges d’accès à la manifestation.

Le fondateur éponyme du groupe vaudois, actif dans la sécurité digitale et les systèmes d’accès sécurisé, connaît bien les Etats-Unis, puisqu’il vit désormais à Phoenix (Arizona), le deuxième siège social avec celui de Cheseaux. Dans un entretien avec L’Agefi, réalisé juste avant que Donald Trump ne s’exprime par visioconférence, il explique ce qu’il attend du second mandat du républicain.