Roche confirme mercredi ses objectifs pour l'ensemble de l'année en cours, au sortir d'un premier trimestre largement conforme aux projections. Le chiffre d'affaires s'est érodé de 1% à 14,93 milliards de francs, malgré une explosion de 50% de la contribution de Diagnostics.
En vue avec sa panoplie de tests du Sars-Cov-2, la plus petite des deux subdivisions de la multinationale rhénane a généré 4,33 milliards. Son illustre consoeur Pharmaceuticals par contre a essuyé un recul de 14% à 10,60 milliards, indique mercredi Roche.
La performance s'inscrit dans le haut des prévisions articulées par les analyste du consensus AWP, qui attendaient un peu mieux de l'unité Pharmaceuticals et un peu moins bien de l'unité Diagnostics.
La croissance hors effets de changes doit s'établir en 2021 dans une fourchette de 1 à 5%, nonobstant un impact persistant des biosimilaires. Le bénéfice par bon de jouissance de base doit suivre une progression similaire et les actionnaires pourront compter sur une nouvelle augmentation de leur rémunération. (awp)
A 09h34, le bon de jouissance Roche s'appréciait de 1,3% à 312 francs.
Roche recherché, après un 1er trimestre convaincant
Le bon Roche avait le vent en poupe mercredi à l'aube des premiers échanges sur la place zurichoise. Le paquebot pharmaceutique a largement comblé avec ses recettes trimestrielles les attentes des observateurs. La bonne surprise est une nouvelle fois venue de la division Diagnostics, dopée depuis une année par les tests Covid-19.
Traditionnelle source de liquidités du groupe, la division Pharmaceuticals a quelque peu déçu. La base de comparaison début 2020 n'avait été que marginalement perturbée par les balbutiements de la crise sanitaire qui s'éternise depuis.
A 09h34, le bon de jouissance Roche s'appréciait de 1,3% à 312 francs, dans le trio de tête d'un SMI en hausse de 0,61%.
Stefan Schneider chez Vontobel souligne que malgré les effets délétères de la pandémie et la pression des biosimilaires, les piliers de croissance de l'unité Pharmaceuticals demeurent solides.
L'analyste de la banque de gestion zurichoise n'exclut pas des bonnes surprises sur le front des lancements récents et anticipe une amorce de normalisation pour l'importance relative des deux segments d'activité dès le second semestre. La recommandation "buy" reste de mise, comme l'objectif de cours de 395 francs.
La Banque cantonale de Zurich (ZKB) s'aligne sous la plume de Marcel Brand sur ces considérations et reconduit également sa recommandation d'achat.
Du côté de Bryan Garnier, Eric le Berrigaud note que l'évolution divergente des deux divisions s'est avérée encore plus criante qu'anticipé. L'analyste de la banque d'investissement britannique estime toutefois que le creux de la vague a désormais été franchi par l'unité Pharmaceuticals. L'intérêt pour les dispositifs de dépistage de l'autre côté risque certes de s'amenuiser, mais l'apparition de nouveaux variants inquiétants exclut de facto une chute de la demande. La recommandation "buy" demeure d'actualité, assortie d'un objectif de cours de 360 francs. (awp)