La vaste cure d'amaigrissement annoncée il y a une dizaine de jours par le géant pharmaceutique Novartis risque de se traduire par la suppression de milliers d'emplois sur les 105.000 que compte le laboratoire bâlois à travers le monde.
En Suisse, où le groupe emploie quelque 11.600 personnes, des sources citées par le Tages-Anzeiger évoquent un nombre "à trois chiffres". La répartition des coupes prévues entre la centrale de distribution de Rotkreuz, dans le canton de Zoug, et le siège principal de Bâle reste incertaine, pouvait-on lire mercredi sur le site du quotidien alémanique.
Interrogée par ce dernier, la direction de Novartis a indiqué qu'il était encore trop tôt pour articuler des chiffres concrets, tout en réaffirmant que les "améliorations de l'efficience visées seront obtenues par des structures plus élancées", ce qui aura "forcément une incidence sur certaines fonctions dans l'entreprise", selon un porte-parole.
Le nombre de postes qui seront supprimés dans le cadre du regroupement annoncé des divisions Pharma et oncologie devrait être connu d'ici la fin de l'année. Avec cette restructuration, Novartis espère réduire sa base de coûts d'un milliard de dollars à l'horizon 2024. (AWP)
