Novartis profite mercredi du congrès annuel de l'Académie européenne de dermatologie et de vénéréologie pour faire l'étal de son incubateur de produits en la matière. Le géant pharmaceutique revendique notamment un ressenti positif des patients enrôlés pour une étude intermédiaire désormais bouclée sur le ligelizumab contre l'urticaire chronique spontané (UCS).
La multinationale rappelle dans son communiqué prévoir de publier les résultats de l'étude clinique de phase III en cours d'ici la fin de l'année et de déposer l'an prochain de premières demandes d'homologation.
Les données du jour demeurent difficilement comparables avec celles de phase III déjà présentées par Sanofi sur son Dupixent (dupilumab) dans la même indication, souligne Jean-Jacques Le Fur, analyste chez Bryan Garner. Le traitement du concurrent français avait été évalué en combinaison avec un antihistaminique, alors que celui de Novartis est jaugé en monothérapie.
Les deux concurrents prévoient de requérir des accès au marché pour leurs produits respectifs plus ou moins aux mêmes dates. L'analyste du courtier britannique confère un avantage au Dupixent, du fait notamment de son profil de risque établi de longue date. Le ligelizumab ne dispose pas de cette notoriété auprès des praticiens, mais la franchise contre l'UCS mal contrôlé semble assez vaste pour une coexistence des deux traitements.
Dans les premiers échanges mercredi, la nominative Novartis prenait 1,1%, dans un SMI en progression marquée de 1,33%. (AWP)