• Vanguard
  • Changenligne
  • FMP
  • Rent Swiss
  • Gaël Saillen
S'abonner
Publicité

Modeste rebond du taux de chômage en fin d'année dernière, à 2,6%

Le taux de chômage en Suisse a marginalement rebondi de 0,1 point de pourcentage en toute fin d'année dernière, pour s'établir à 2,6%.

En moyenne annuelle, le taux de chômage 2021 s'inscrit à 3,0%.
Keystone
En moyenne annuelle, le taux de chômage 2021 s'inscrit à 3,0%.
07 janvier 2022, 12h17
Partager

Le taux de chômage en Suisse a augmenté de 0,1 point de pourcentage fin 2021, pour s'établir à 2,6%. Corrigé des variations saisonnières (CVS) toutefois, cet indicateur a poursuivi la contraction observée tout au long de l'année pour s'établir à 2,4% en décembre, contre 2,5% un mois plus tôt. En janvier encore, le taux CVS s'établissait à 3,3%.

En moyenne annuelle, le taux de chômage 2021 s'inscrit à 3,0%, indique vendredi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) dans son relevé périodique.

L'administration fédérale précise que les deux augmentations de la durée de perception de l'indemnité chômage, de même que la prolongation de la durée de perception des personnes ayant potentiellement droit aux prestations transitoires ont permis d'assuré la sécurité économique des personnes ayant potentiellement droit au chômage et déchargé subséquemment l'aide sociale.(AWP)

Une détente en 2022

Soutenu l'an dernier par des mesures exceptionnelles, le marché de l'emploi a fait mieux que résister à la persistance de la crise sanitaire. Le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) anticipe à terme une poursuite de la tendance. "Le taux de chômage risque certes de progresser encore légèrement en janvier, mais nous prévoyons une reprise du recul par la suite", a assuré en conférence de presse vendredi Boris Zürcher, le responsable de la Direction du travail au Seco. Si les demandes de recours au chômage partiel se sont raréfiées au cours des derniers mois, l'évolution de la pandémie de coronavirus constitue toujours une menace pour le marché de l'emploi. L'adoption de mesures restrictives met en danger le rétablissement conjoncturel, tandis que l'absentéisme croissant pour raisons sanitaires risque de générer des pénuries de main d'oeuvre, a souligné le responsable.