Après un été solide, les hôteliers s'attendent à une poursuite de la reprise durant la saison d'hiver. Plus de la moitié des établissements sondé prévoit un chiffre d'affaires au moins du niveau d'avant la pandémie du coronavirus. Cette estimation positive est troublée par la crise de l'énergie, qui entraîne une augmentation des prix des chambres.
Selon le sondage d'Hotelleriesuisse, la plus grande part des établissements qualifie la saison d'été de positive. La majorité a augmenté son chiffre d'affaires en comparaison annuelle et près de la moitié a même augmenté son chiffre d'affaires de plus de 10% par rapport à la période d'avant le coronavirus. Les hôtels qui font état d'une baisse de plus de 10% du chiffre d'affaires sont moins d'un cinquième.
Plus de 50% prévoit que la saison d'hiver devrait permettre de retrouver des chiffres d'affaires au moins du niveau d'avant la crise. Dans les régions alpines, ce pourcentage monte même à 75%. Un cinquième des sondés seulement prévoit une baisse de chiffre d'affaires. Dans les villes, plus de deux tiers des hôtels prévoient de dépasser leur chiffre d'affaires de l'an dernier.
L'augmentation des prix de l'énergie et l'inflation toujours élevée ont obligé trois établissements sur quatre à augmenter leurs prix pour la saison d'hiver. En moyenne, l'augmentation est d'environ 5% sur un an.
Ces augmentations ne compensent qu'en partie la hausse des coûts et près de la moitié des établissements affirme que l'augmentation des prix de l'énergie remet sérieusement en question leur situation financière.
Hotelleriesuisse, s'adressant au politique, demande qu'aucun hôtel ne soit obligé de fermer à cause des prix de l'énergie, car l'hôtellerie remplit une fonction systémique dans l'économie touristique, dans la création de valeur et dans l'emploi pour des régions entières.
Le sondage d'Hotelleriesuisse a été réalisé du 5 au 10 octobre et 170 établissements y ont participé.(AWP)