La biotech ADC Therapeutics a publié mardi ses chiffres pour le troisième trimestre; la première période comptable complète depuis la commercialisation du Zynlonta. Ce traitement contre un type de lymphome a généré des ventes nettes de 13,1 millions de dollars entre juillet et septembre. Le premier produit commercialisé par l’entreprise vaudoise n’est pour le moment disponible qu’aux Etats-Unis, le régulateur européen examine actuellement son homologation après l'avoir désigné clé de médicament orphelin.
La biotech fait toutefois état d’une perte nette de 71,5 millions de dollars contre 20,3 millions lors de la même période en 2020. Hors effets financiers, les coûts liés à la vente et la promotion du Zynlonta ainsi que les dépenses attribuées à son développement expliquent en partie ce résultat. Les dépenses en recherche et développement ont ainsi pris de l’ampleur à 36,8 millions (32,2 millions).
Quant à ses réserves en cash et équivalents, ADC Therapeutics communique un montant de 530,2 millions de dollars à fin septembre contre 371,9 millions en juin 2021. Au troisième trimestre, la biotech a conclu un accord de financement avec Healthcare Royalty Partners en échange de «royalties» et de revenus de licence. Pour un montant total de 325 millions de dollars; dont 225 millions dans une première étape, avant déduction de 7 millions de coûts de transaction. ('AGEFI)