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Le Château d'Auvernier ne prend pas une ride malgré ses quatre siècles de tradition viticole

Quatre fois centenaire, le domaine d'Auvernier qui produit 10% du vin du canton de Neuchâtel affiche son dynamisme au travers de projets écologiquement responsables.

Thierry Grosjean. Il plantera du Merlot pour adapter ses parchets au réchauffement climatique. Derrière lui, le château d’Auvernier, construit en 1559, abrite une activité d’encavage depuis 1603.
Thierry Grosjean. Il plantera du Merlot pour adapter ses parchets au réchauffement climatique. Derrière lui, le château d’Auvernier, construit en 1559, abrite une activité d’encavage depuis 1603.
Sophie Marenne
L'Agefi - Journaliste
11 juillet 2019, 8h29
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Au bord du lac de Neuchâtel, le Château d’Auvernier est enserré dans l’écrin de ses vignes. Depuis plus de 400 ans, les générations d’une même famille s’y succèdent pour y produire Œil de Perdrix, Chasselas et Pinot. Au fil du temps, les patronymes ont changé, passant de Chambrier à Sandoz-Rollin, Pourtalès, Montmollin et finalement Grosjean dont l’actuel patron. Thierry Grosjean a pris les rênes de l’activité familiale en 1980. «J’avais 24 ans», raconte-t-il. «Après un brevet de viticulteur e...
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