09 septembre 2020, 7h25
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Les fermetures de magasins ordonnées en mars en raison du coronavirus ont affecté Lalique au premier semestre. Le groupe de luxe a subi une chute de ses recettes, en partie compensée par un coup de rabot sur les dépenses. La perte nette est cependant creusée à 10,6 millions d'euros, contre -2,8 millions lors des six premiers mois de 2019.
Les revenus ont atteint 49,1 millions d'euros, soit un plongeon de 30% sur un an, indique mercredi la société zurichoise cotée à la Bourse suisse.
Déjà affectées en février par le coronavirus en Chine, les ventes se sont effondrées entre mi-mars et début avril, avant de reprendre à partir du mois de mai. Le ralentissement économique global continue d'avoir un impact négatif sur les revenus.
Le groupe a néanmoins réduit ses charges de personnel de 18% à 14,1 millions et ses autres dépenses opérationnelles de 36% à 10 millions. Parmi les économies réalisées lors des six premiers mois de l'année figurent une baisse des activités de marketing, le report de lancements de produits, l'introduction de mesures de chômage partiel ou encore un gel des embauches, précise Lalique.
Les charges ne devraient progresser que faiblement au deuxième semestre, a promis le directeur général Roger von der Weid en conférence téléphonique.
La rentabilité, mesurée au résultat avant intérêts et impôts (Ebit), a basculé dans le rouge. L'Ebit s'est fixé à -10 millions d'euros, à comparer au +0,5 million du premier semestre 2019.
Les produits vendus sous la marque Lalique ont subi une érosion de 31% des ventes, répartie sur tous les segments et les régions, le recul atteignant 21% pour l'activité emblématique qu'est la cristallerie, et même 51% pour les parfums. L'Ebit est largement déficitaire, à -10,7 millions.