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La performance des caisses de pension clientes d'UBS s'est amenuisée en avril

Les caisses de pension dont les actifs sont déposés chez UBS ont affiché en avril un rendement nettement moindre que les 2,17% enregistrés au mois de mars.

Aucune caisse n'a subi d'érosion de son capital au cours du mois d'avril.
Keystone
Aucune caisse n'a subi d'érosion de son capital au cours du mois d'avril.
12 mai 2021, 9h42
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Les caisses de pension dont les actifs sont déposés chez UBS ont affiché en avril un rendement de 0,67%, toujours positif mais nettement moindre que les 2,17% enregistrés au mois de mars. La performance depuis le début de l'année s'est ainsi établie à 3,35%, détaille mercredi le compte-rendu périodique diffusé par la banque aux trois clés.

Ces institutions de prévoyance ont totalisé une performance de 69,87% après frais depuis le premier relevé en 2006.

Aucune caisse n'a subi d'érosion de son capital au cours du mois d'avril. A 2,39%, la fourchette s'avère moins large que celle enregistrée en mars (3,46%). La meilleure performance, de 2,47%, est à mettre sur le compte d'une grande institution affichant plus de un milliard de francs sous gestion. La pire (+0,08%) est imputable à une caisse d'envergure moyenne disposant d'une masse comprise entre 300 millions et un milliard.

Sur 36 mois, le rendement pour avril a atteint 1% contre 1% en mars. Les caisses de pension de grande et moyenne tailles s'en sont mieux sorties que les plus modestes.

Le mois d'avril a été marqué par des résultats intermédiaires d'entreprises généralement meilleurs que les attentes déjà élevées du marché, aux Etats-Unis tout particulièrement. Les marchés boursiers ont bien réagi face à cette évolution, présentant une performance de 1,14% en Suisse et 1,07% au niveau mondial. L'immobilier a généré une plus-value de 0,38%.

Les fonds spéculatifs (-2,04%) se sont avérés les plus délétères en termes de rendement en avril. Placements privés et infrastructures ont marginalement reculé de 0,06%.

Les obligations en devises étrangères (-1,21%) ont marqué le pas sur les homologues en francs (-0,14%). Le phénomène est attribué au renchérissement du franc et à la hausse des taux d'intérêt. (awp)