En phase de transition, le Swiss Integrative Center for Human Health (SICHH), à Fribourg, perd son directeur général Jean-Marc Brunner. Ce dernier reprendra à partir du 2 août les rênes de l'incubateur Microcity, établi à Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds.
Le départ, annoncé mercredi par le SICHH, s'inscrit dans un contexte de changement pour le Centre suisse d'intégration en santé humaine (SICHH). Comme tout le personnel du SICHH, installé sur le site de Bluefactory, Jean-Marc Brunner a fait l’objet d'un licenciement préventif prononcé à fin janvier avec effet, dans son cas, au 31 juillet.
Du coup, Jean-Marc Brunner a informé récemment le conseil d’administration du SICHH de sa décision de donner une nouvelle orientation à sa carrière, malgré une offre de Biovalley Investments, le récent acquéreur. Il estime, selon le communiqué, "avoir accompli sa mission dans le lancement du centre".
De son côté, Microcity pourra compter très rapidement sur les "compétences solides d'un professionnel déjà expérimenté dans l'innovation technologique", a indiqué mercredi l'institution. Celle-ci avait annoncé le 15 décembre le départ de Sandy Wetzel, en poste depuis la création de Microcity, pour fin mars.
Phase de transition
Jean-Marc Brunner passera donc de Fribourg à Neuchâtel, en devenant directeur général de Microcity. Il aura eu le temps d'aider à trouver le nouvel investisseur italien et à préparer la transition vers la nouvelle organisation et direction du SICHH. Pour rappel, ce dernier a été racheté la semaine dernière pour un franc symbolique.
L'acquéreur Biovalley Investments, basé à Trieste, détient désormais la majorité du capital-actions du SICHH. Jusque-là, l’actionnaire principale de l'entité fondée en 2013 n'était autre que l’Université de Fribourg. Le SICHH compte aujourd’hui 14 employés, pour 7 postes en équivalents plein-temps.
A fin 2020, le SICHH n’avait pas réussi à être reconnu par le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) comme un centre de compétences technologiques. Une issue qui l'a privé de subventions fédérales à hauteur de 9 millions de francs jusqu’en 2024. (ATS)