1. La BNS n’exclut pas une nouvelle crise immobilière
La dernière période de hausse du taux directeur de la Banque nationale suisse (BNS) en 2022-2023 n’a guère cassé la tendance à la hausse des prix immobiliers. Robert Bichsel, responsable du système bancaire et de la stabilité financière à la BNS, a toutefois rappelé qu’un accroissement des taux «peut conduire à des corrections substantielles».
S’adressant mardi à Lausanne aux spécialistes de l’immobilier lors du salon Rent Swiss, dont L’Agefi est partenaire, Robert Bichsel a souligné que les mesures macroprudentielles progressivement mises en place par la BNS, avec le concours de l’autorégulation introduite par l’Association suisse des banquiers, ont contribué à cette résilience. Mais comme pour les avalanches, le fait qu’un «risque ne se matérialise pas ne veut pas dire qu’il ne soit pas présent», a-t-il averti.
2. Des entreprises suisses devancent les exigences américaines en matière de diversité
Donald Trump étend ses exigences à l’Europe. L’administration américaine, qui a fait du combat contre les pratiques de diversité, équité et inclusion (DEI) un de ses chevaux de bataille, met ses ambassades à contribution.
En France, en Belgique, en Italie et en Espagne, les représentations se sont adressées à plusieurs dizaines d’entreprises, sommant celles ayant des contrats avec le gouvernement américain de se conformer à l’interdiction de programmes DEI.
Mais qu’en est-il en Suisse? Contactée, l’ambassade américaine à Berne n’a pas souhaité confirmer l’envoi de telles missives, ou son intention de le faire.
3. Chiffres noirs aux HUG, un «signal de bonne gestion»
Après plusieurs années de turbulences financières, les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) signent un retour en territoire positif en 2024 avec un excédent de 30 millions de francs. A la tête du conseil d’administration depuis un an, Alain-Dominique Mauris revient pour L’Agefi sur les leviers ayant permis ce redressement: revalorisation des tarifs, optimisation des flux, réduction des absences, modernisation des infrastructures et augmentation de la patientèle.
L’institution publique autonome bénéficie par ailleurs toujours d’un soutien du canton, qui a été augmenté de 55 millions de francs en 2024 pour s’établir à 740 millions, soit un tiers de ses revenus.