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Et si le prochain astronaute était suisse?

L’Agence spatiale européenne (ESA) lance une campagne de recrutement d’astronautes qui s’adresse également à la Suisse.

L'ESA recherche ses prochains astronautes. Le Français Thomas Pesquet faisait partie de la dernière cohorte, recrutée en 2008. A gauche sur la photo, il pose avec ses cohéquipiers russe et américain avant de s'envoler vers la Station spatiale internationale en 2016.
L'ESA recherche ses prochains astronautes. Le Français Thomas Pesquet faisait partie de la dernière cohorte, recrutée en 2008. A gauche sur la photo, il pose avec ses cohéquipiers russe et américain avant de s'envoler vers la Station spatiale internationale en 2016.
18 février 2021, 11h50
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Pour la première fois en onze ans, l’Agence spatiale européenne (ESA) recrute à nouveau. La campagne de recrutement s’adresse également à la population suisse. Les candidatures sont ouvertes du 31 mars au 28 mai. Les opportunités de devenir un astronaute sont rares, annonce sur son site internet l’ESA, qui n’a lancé que trois cycles de recrutement en comptant son premier en 1978. Pour tenter sa chance, il faut être en possession d’un diplôme de master, au minimum, et compter trois ans d’expérience dans les sciences naturelles, la médecine, l’ingénierie, les mathématiques ou en sciences informatiques. 

A ce jour, Claude Nicollier est le seul Helvète à avoir voyagé dans l’espace. Il a été choisi par le secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) pour adresser un message aux Suisses passionnés d’astronomie. «Il faut être en bonne santé et avoir la soif d’apprendre», prévient l’astronaute de 76 ans dans une vidéo de promotion.  

La campagne de l’ESA qui se veut inclusive s’adresse également aux personnes avec des handicaps physiques pour son projet pilot de «parastronaute».