• Vanguard
  • Changenligne
  • FMP
  • Rent Swiss
  • Gaël Saillen
S'abonner
Publicité

Et si Hippocrate avait eu des lentilles de contact

Les chefs n’osent plus l’autorité, les visions sont contestées. A gauche, à droite, n’importe où, les feuilles de route se noient dans les incendies. Le regard de Pécub.

Et si Hippocrate avait eu des lentilles de contact
Pécub
Pécub
Dessinateur
20 août 2021, 7h00
Partager

La crise d’avant, la crise en cours, la crise d’après, toutes les crises en même temps, rien ne va plus. La gouvernance aux instruments panique, les facteurs de prise de décision se volatilisent dans les couches sans fin de brouillards toxiques. Les chefs n’osent plus l’autorité, les visions sont contestées. A gauche, à droite, n’importe où, les feuilles de route se noient dans les incendies. La gestion de projet se conjugue à l’imparfait du passé conditionnel et compliqué. Où sont les perspectives, il n’y aura plus jamais de sortie de crise. Le vivre avec construit l’impasse. On n’en sortira pas, ou bien alors, on en sortira, par le bas, par le haut, par un trou de souris. Qui va proposer la porte du changement, celui qui pleure, celui qui rit, celui qui attend. Pour voir, il faut avoir les yeux ouverts. Pour prévoir, il faut avoir les yeux fermés. Merci Hippocrate, il est urgent de patauger dans le doute, de se rassurer dans le néant. Il est urgent de glandouiller.